"C'est la fin de la crise !" : les propos rassurants de Martin Blachier sur l'épidémie de Covid-19
Invité du 24 heures Pujadas, Martin Blachier s'est montré rassurant face à la crise sanitaire et la pandémie de Covid-19 en France. Pour lui, la vague Omicron est même en perte de vitesse, malgré encore des centaines de morts due au virus.
La crise sanitaire touche-t-elle à sa fin ? Depuis plusieurs mois, Martin Blachier est régulièrement l'invité des plateaux de télévision pour évoquer la crise du Covid-19. Au programme, pass sanitaire, vaccin, nombres d'hospitalisations et de décès. Mais invité du 24 heures Pujadas, lundi 7 février, le médecin de santé publique s'est voulu plus que jamais rassurant sur l'évolution de la pandémie. "On voit qu'il y a un vrai virage, même dans la communauté scientifique, sur la manière de l'aborder", a-t-il ainsi confié à David Pujadas, précisant que selon lui, "la crise pandémique, en tant que telle", touche à sa fin.
"On sort bien de la crise", a ainsi affirmé l'épidémiologiste qui a récemment révélé être en couple avec Marie-Estelle Dupont, psychologue et invitée fréquente sur le plateau de L'heure des pros sur CNews. Il considère notamment que "cette dissociation entre une population à risque et une population moins à risque, qu'on fait en permanence dans toutes les maladies, va s'imposer". Alors qu'une moyenne de 400 décès des suites du Covid-19 est encore à déplorer chaque jour, Martin Blachier a assuré que, s'il "ne faut pas relativiser" le nombre de morts en France à cause du coronavirus, il est nécessaire de nuancer la situation.
Qui sont les patients en réanimation ?
"Je lis ça toute la journée : 'Comment peut-on dire que la vague est passée, alors qu'il y a encore des décès ?' En fait, ça n'a rien à voir. Les décès, [concernent] les gens qui sont restés un certain nombre de temps en réanimation et malheureusement, au bout de plusieurs semaines, l'issue est fatale", a-t-il développé. Par ailleurs, Martin Blachier a insisté sur le fait qu'il n'y "a quasiment plus d'entrée Delta en réanimation". "Là, ça fait trois semaines que ce sont essentiellement des patients Omicron, avec des profils très particuliers. Ce sont soit des patients, pour un gros tiers, très immunodéprimés, sur lesquels les vaccins ne suffisent pas pour les protéger, soit des patients avec des comorbidités telles, qu'effectivement, leur état est extrêmement instable, et puis quelques patients âgés, qui n'étaient pas vaccinés", a-t-il précisé.
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