Bonmati, Paralluelo, Ilestedt, Caicedo, Hemp... Les révélations du Mondial-2023
De la défenseure suédoise Amanda Ilestedt, en passant par la milieu espagnole Aitana Bonmati et jusqu'à la pépite colombienne Linda Caicedo, plusieurs joueuses se sont révélées durant ce mois de Coupe du monde de football en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Aitana Bonmati (Espagne, FC Barcelone)
Alors que la double Ballon d'or Alexia Putellas a eu du mal à retrouver sa forme physique à cause de sa blessure à un genou, c'est Aitana Bonmati qui s'est encore plus révélée, confirmant sa saison au FC Barcelone, vainqueur de la Ligue des championnes.
La milieu catalane de 25 ans a survolé la compétition par sa technique, notamment quand elle a inscrit un doublé lors de la victoire contre la Suisse (5-1), en plus de deux passes décisives.
La n°6, qui fait partie des trois "rebelles" rappelées par Jorge Vilda, est l'une des favorites au Ballon d'or 2023, et pourrait succéder à sa coéquipière Alexia Putellas.
Amanda Ilestedt (Suède, Arsenal)
Le Paris SG pourrait s'en mordre les doigts. La défenseure suédoise, 30 ans, qui a signé à Arsenal juste avant le Mondial en provenance du PSG, a marqué quatre buts pendant la compétition, dont trois de la tête.
En plus d'avoir été un rempart dans la charnière scandinave avec Magdalena Eriksson, elle a été une menace constante dans les surfaces adverses, sur coups de pied arrêtés.
Linda Caicedo (Colombie, Real Madrid)
Son but sublime contre l'Allemagne (2-1) est tout aussi fulgurant que son ascension : un double contact malicieux au cœur de la défense allemande, une frappe précise envoyée directement dans la lucarne opposée, un sourire communicatif et un stade à l'unisson.
La pépite du Real Madrid (18 ans), qui a joué en un an la Copa América, le Mondial des moins de 17 ans, celui des moins de 20 ans et celui des grandes, a aussi été remarquée en dehors du terrain. Celle qui a vaincu un cancer des ovaires il y a trois ans a été victime d'un inquiétant malaise pendant un entraînement, et a fini plusieurs fois les rencontres éreintée.
Salma Paralluelo (Espagne, FC Barcelone)
La "supersub". Avec deux entrées fracassantes contre les Pays-Bas en quart de final (2-1) et contre la Suède en demie (2-1), auteure de deux buts décisifs, l'attaquante du Barça, 19 ans, n'est pas étrangère à la qualification de la Roja en finale.
La native de Saragosse, qui aurait pu faire carrière dans l'athlétisme, a brillé par ses courses, sa puissance, ses centres et ses frappes, qui ont largement contribué au festival offensif de son équipe, l'une des meilleures attaques de la compétition.
Lauren Hemp (Angleterre, Manchester City)
Auteure d'un but et d'une passe décisive contre l'Australie en demi-finale, l'attaquante de 23 ans a donné l'avantage aux Lionnesses, au moment où elles étaient le plus pressées par les "Matildas". Son troisième but du Mondial a éteint l'Australia stadium et a montré toute la sérénité de la joueuse de Manchester City, à l'image de ses coéquipières. Avec Alessia Russo, elle a pu combler le vide laissé par le forfait sur blessures de Fran Kirby et Beth Mead.
Avec AFP.