Anne Sinclair : ce regret qu'elle a par rapport à ses enfants
Si Anne Sinclair compte une carrière brillante, une vie amoureuse épanouie et un rôle de mère pris très à coeur, la journaliste nourri régulièrement un "sentiment d'incomplétude" qui la fait quelque peu culpabiliser, comme elle l'a confié dans les colonnes de Elle.
Être une célèbre journaliste et une femme amoureuse ne lui suffit visiblement pas. Après un brillant parcours à la télévision et à la tête de rédactions comme celle du Huffpost, Anne Sinclair revient avec un nouveau livre dans lequel elle donne expose son ressenti au moment de l'affaire DSK et du Sofitel en 2011. Depuis divorcée de l'ancien ministre, elle file le parfait amour avec l'historien Pierre Nora, et mène en parallèle de sa carrière une vie privée épanouie. Toutefois, Anne Sinclair l'admet : elle a un "sentiment d'incomplétude", et surtout, se sent coupable sur un point très particulier.
"J'ai surtout eu l'impression de n'avoir pas été assez présente avec mes enfants", lance la journaliste dans les colonnes de Elle, qui se souvient même d'une phrase de la part de son fils David, né comme Élie de son premier mariage avec Ivan Levaï, qui l'a particulièrement"heurtée". "Lorsque TF1 a été racheté par Bouygues, mon fils s'est exclamé : 'Peut-être qu'ils vont te virer et que tu pourras venir me chercher à l'école'", a-t-elle confié expliquant que malgré cette pique, cela ne l'a "pas empêchée de continuer à travailler". "J'aurais aimé être une mère exceptionnelle, là encore j'ai le sentiment de ne pas l'avoir été", ajoute-t-elle.
Anne Sinclair "en partenariat" avec la culpabilité
Toutefois, malgré cette petite pique et ce sentiment de culpabiliser constamment vis-à-vis de ses enfants, Anne Sinclair reconnaît que aujourd'hui, "[ses] enfants n'ont pas l'air de [lui] en tenir rigueur". "Ils sont adorables avec moi, heureux et équilibrés, je n'ai pas dû être une si mauvaise mère que ça finalement", se rassure-t-elle. Dans une précédente interview accordée à Elle en mars 2020, la journaliste avait déjà évoqué ce phrase de son fils aîné, qui même si elle estime désormais qu'il s'agit d'un souvenir lointain, l'a tout de même longtemps"poursuivie". "Je me suis sentie coupable... la culpabilité et moi, c'est un grand partenariat ! Mais j'avais la chance d'être très aidée", avait-elle confié.
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