Anne Nivat : la femme de Jean-Jacques Bourdin s'en prend à Valérie Pécresse
Anne Nivat est remontée contre Valérie Pécresse. L'épouse de Jean-Jacques Bourdin a fustigé l'"instrumentalisation politique" de la candidate LR après la plainte déposée contre le journaliste.
Elle a dénoncé une "instrumentalisation politique". Sur le plateau d'On est en direct ce samedi 29 janvier, Anne Nivat est revenue sur la prise de parole de Valérie Pécresse dans La France dans les yeux. Face à Jean-Jacques Bourdin, la candidate LR expliquait s'être "clairement posé la question"d'annuler sa venue sur le plateau, "en raison de l'ouverture d'une enquête par la justice à la suite d'une plainte déposée contre monsieur Bourdin pour tentative d'agression sexuelle". Une prise de parole saluée par certains, mais qui a agacé Anne Nivat. "Je suis affectée par l'instrumentalisation politique qui a été faite, du fait que cette plainte a été rendue publique et immédiatement médiatisée", a réagi la journaliste, épouse de Jean-Jacques Bourdin, interrogée par Léa Salamé et Laurent Ruquier.
"C'est Valérie Pecresse qui l'a dit la première, puisqu'elle était invitée quelques jours après sur le plateau d'une émission de BFMTV, qui était la nouvelle émission de mon mari", a continué Anne Nivat, qui a évoqué une discussion entre la candidate à l'Elysée et le journaliste : "Cinq minutes avant dans les loges, elle lui avait dit : 'Ne vous inquiétez pas Jean-Jacques, je vais faire très court.' Tout le monde a vu ce qu'elle a fait et ce qu'elle a dit. Elle a fait long. Et puis elle a continué à faire cette émission... Bon, écoutez, c'est une instrumentalisation politique". Déjà sur le plateau de C à vous, Anne Nivat avait fustigé ce qu'elle considère comme être une récupération politique : "Je réprouve l'instrumentalisation immédiate politique et la com' qui arrive tout de suite".
Anne Nivat s'agace contre un "exercice de communication"
Selon elle, cette prise de parole n'était rien d'autre qu'un "exercice de communication" avec "des éléments de langage" : "Elle dit ça (qu'elle a hésité à participer, ndlr), mais elle est venue à l'émission". Invitée de l'émission politique de Jean-Jacques Bourdin, Valérie Pécresse avait pris la parole en début de diffusion. "C'est à la justice de trancher (les faits) et je respecte la présomption d'innocence", expliquait la candidate des Républicains, qui a ensuite voulu dire "très clairement" que "si ces accusations sont avérées, elles sont graves et doivent être condamnées". "J'ai décidé de ne pas m'exprimer à ce sujet, mais je conteste les faits rapportés par la presse et je laisse la justice faire son travail", a réagi le journaliste, depuis écarté "temporairement" des antennes de BFMTV et de RMC.
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