Affaire Sophie Le Tan : premier jour de procès insoutenable pour sa maman, qui a perdu connaissance
Lundi 27 juin 2022, le procès de l'assassin présumé de Sophie Le Tan s'est ouvert, trois ans après son meurtre. À la vue de l'accusé, la mère de la victime s'est effondrée et a dû être évacuée.
Le procès de Jean-Marc Reiser, l'assassin présumé de Sophie Le Tan s'est ouvert le lundi 27 juin dans l'après-midi, devant les assises du Bas-Rhin. Un procès qui devrait se poursuivre jusqu'au 5 juillet, afin de déterminer ce qu'il s'est réellement passé le 7 septembre 2018 à Schiltigheim, une commune limitrophe de Strasbourg. Ce jour-là, Sophie Le Tan qui célébrait son 20ème anniversaire, n'avait plus donné de signe de vie après avoir visité l'appartement de Jean-Marc Reiser.
Quelques secondes après l'ouverture du procès, l'assassin présumé a pris place dans le box des accusés. Vêtu d'un t-shirt vert, d'un masque et de lunettes, l'homme de 61 ans qui a reconnu avoir tué Sophie Le Tan et découpé son corps est entré dans un climat de grande tension. Face à lui, Thi Huong, la mère de la victime, s'est effondrée en larmes et a fait un malaise. Face à tant d'émotion, la femme a dû être évacuée de la salle par les secouristes.
Jean-Marc Reiser conteste la préméditation
Après le malaise de la mère de Sophie Le Tan, celle-ci a été incapable de revenir dans la salle du tribunal. Elle a laissé le père de la victime, mais aussi son petit frère, des oncles, des tantes et des cousins faire face à l'assassin présumé de sa fille.
De son côté, Jean-Marc Reiser a affirmé qu'il répondrait aux questions autant que possible. Lors de ce premier jour de procès, l'assassin présumé a confirmé avoir "reconnu" et "expliqué les faits". Il a ensuite suivi sa stratégie de défense initiale en contestant la préméditation du crime. "Il n'y avait pas d'intention d'homicide de ma part, je conteste la préméditation" a-t-il notamment déclaré. De son côté, Me Gérard Welzer, l'avocat des proches de Sophie Le Tan a expliqué : "Rien ne pourra ramener Sophie, on n'attend rien de Reiser, qui n'a pas arrêté de mentir depuis le départ.". Un premier jour de procès particulièrement éprouvant pour les proches de la victime.