Affaire du "Grêlé" : comment la police a retrouvé sa trace ?
L'affaire du "Grêlé", qui avait agité le 20e siècle, vient de trouver son dénouement. Dans une lettre d'explication, un ancien gendarme qui a mis fin à ses jours affirme qu'il était bien le tueur en série recherché. Une énigme qui a été enfin élucidée avec cet homme au-dessus de tout soupçon. "Un dénouement incroyable (...) il faut savoir que cette enquête hante l'esprit de plusieurs générations d'enquêteurs du 36 quai des orfèvres, la brigade criminelle", explique le journaliste Eric Pelletier sur le plateau du 12/13 vendredi 1er octobre.
Un groupe "cold case" a été créé qui a réussi à retrouver sa trace
"La brigade criminelle a même créé un groupe 'cold case' pour réactiver ces affaires qui relancent régulièrement les investigations. C'est ce qui s'est passé dans ce dossier", ajoute le journaliste. La police technique et scientifique a joué un grand rôle dans la résolution de cette affaire. "Il faut savoir qu'au milieu des années 1980, la police française n'utilise pas l'ADN dans les enquêtes criminelles. En revanche, les scellés sont réexploités et c'est là qu'on va isoler un profil génétique", explique-t-il avant de souligner qu'un "groupe de 750 gendarmes a été convoqué, parmi eux le suspect et on connaît aujourd'hui le dénouement".