Affaire du Grêlé : “Pas le genre à plaisanter sur les fesses d'une fille”, les proches du tueur en série parlent
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Le Grêlé Il y a un an, le corps du tueur en série, François Vérove, surnommé Le Grêlé était retrouvé. L'homme avait mis fin à ses jours, laissant derrière lui une lettre.
Un an après le suicide du Grêlé, ses proches sortent du silence. Certains de ses plus proches amis se rappellent de faits étonnants.
Il y a un an, le corps du tueur en série, François Vérove, surnommé Le Grêlé était retrouvé. L'homme avait mis fin à ses jours,laissant derrière lui une lettre.L'individu faisait l'objet d'une information judiciaire pour "viols sur mineurs de 15 ans", "assassinats", "tentative d'homicide volontaire", "vols avec arme", "usages de fausse qualité" et "enlèvement" et "séquestration sur mineur de 15 ans". Un an après son suicide, ses proches brisent le silence lors d'un entretien pour nos confrères de Midi-Libre. "Comme je l'ai dit à ma femme, on avait une chance sur 67 millions de tomber sur le 'Grêlé'. On aurait dû jouer au loto, c'est une chance sur 9 millions", lâche Jean-Luc, parmi ses plus proches amis.
Selon ses amis, François Véroveétait un homme droit : "Il était rigide, pas le genre à plaisanter sur les fesses d'une fille, il n'avait peur de rien, il était sûr de lui... Moi, jamais je n'aurais cherché à être élu si je me savais recherché !", témoigne Jean-Luc. "Il ne buvait pas, il laissait son verre se remplir le lundi soir... Ce contrôle de soi interpelle avec le recul", raconte Hélène. Mais certains se rappellent tout de même de détails assez surprenants : "Il n'était jamais sur les photos. C'était aussi très sobre, chez lui, peu de meubles, comme s'il voulait pouvoir déménager rapidement. Des fois également, il avait des suées, on voyait qu'il était mal à l'aise", se demande Jean-Luc.
"On se disait qu'on ne lui confierait pas nos gosses..."
Hélène aussi se rappelle de certains moments : "Avec les filles à la mairie, on se disait qu'on ne lui confierait pas nos gosses...". Pour rappel, le Grêléavait indiqué dans sa lettre retrouvée après son suicide, avoir été à l'origine de quatre meurtres et six viols commis en région parisienne dans les années 1980 et 1990, tout en affirmant avoir tout cessé à partir de 1997.