À 13 ans, il envoie un dernier message vocal à son amoureuse avant de se suicider
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Il a appelé son amoureuse avant de se suicider
"J'ai un faible pour toi depuis très longtemps, donc je voulais te dire au revoir." C'est avec ces mots pleins d'innocence que Bailey Reay, 13 ans, a dit adieu à son amoureuse avant de mettre fin à ses jours.
Au Royaume-Uni, un adolescent de 13 ans a mis fin à ses jours après avoir envoyé un message vocal à la fille qu'il aimait.
"J'ai un faible pour toi depuis très longtemps, donc je voulais te dire au revoir." C'est avec ces mots pleins d'innocence que Bailey Reay, 13 ans, a dit adieu à son amoureuse avant de mettre fin à ses jours. L'adolescent, originaire de Sunderland, au nord-est du Royaume-Uni, s'est suicidé dans la maison de sa grand-mère à Houghton-le-Spring, le 19 décembre 2020. Selon cette dernière, Bailey avait rejoint sa chambre pour jouer à la Playstation. Mais quelques temps plus tard, sa grand-mère l'a découvert inconscient à côté d'une de ses boîtes de médicaments, vide.
Bien que rapidement pris en charge par les secours, l'adolescent n'a pas pu être réanimé. Un examen post-mortem a révélé la présence d'une forte dose d'alcool et de médicaments dans son organisme. Selon le pathologiste, les substances auraient impacté le système nerveux central du garçon, avant de provoquer son décès.
L'adolescent victime de harcèlement scolaire ?
Dans le message vocal laissé à l'adolescente qu'il aimait, le jeune garçon a admis avoir pris des médicaments mais n'a pas révélé les causes de son geste. Selon ses proches, plusieurs choses causaient du souci à Bailey, notamment une "dynamique familiale difficile". Par ailleurs, l'adolescent aurait subi du harcèlement à l'école, mais d'après l'établissement où il était scolarisé, tout allait mieux depuis quelques temps. À noter que le téléphone portable de Bailey, saisi par la police, n'a pas pu être examiné en raison du code qui protegeait son contenu.
Au Royaume-Uni, selon une étude publiée en 2021 par le British Journal of Psychiatry, 7% des moins de 17 ans auraient déjà tenté de mettre fin à leurs jours. 24% affirment s'être déjà infligés des mutilations.