William Sheller : pourquoi ses cendres seront dispersées à Detroit, aux États-Unis
Dans les colonnes de Paris Match, en kiosque jeudi 18 mars, William Sheller a révélé qu'un fois qu'il serait mort, ses cendres seront envoyées à Detroit, aux États-Unis. Et ce pour raison très émouvante.
A la mort de sa mère Paulette, William Sheller a appris un lourd secret que celle-ci gardait pour elle depuis plusieurs années : l'identité de son père biologique. Aujourd'hui très en colère contre cette mère qu'il traite de "menteuse" et de "voleuse", le compositeur qui a mis un terme à sa carrière dans la chanson, revient sur cet événement qui a marqué sa vie, lorsqu'il a appris qu'il n'était pas le fils de Jack Hand, mais d'un américain originaire du Michigan, prénommé Colin Thomas McLeaod. "Je suis rentré sonné chez moi. ce jour-là je n'avais plus rien. Plus de racines, plus de famille", confie-t-il dans les colonnes de Paris Match, en kiosque jeudi 18 mars.
C'est alors que William Sheller se lance grâce à Internet à la recherche de son père biologique, dont il ne connait alors que le prénom, "Colin ou Thomas", comme lui avait soufflé sa mère juste avant de mourir. "Et je suis tombé sur un Colin Thomas McLeaod dans le Michigan. Il n'y en avait qu'un, et je lui ai écrit une lettre", précise-t-il. Malheureusement pour le compositeur, son père biologique était mort en 1989, avant de pouvoir le rencontrer. Mais selon lui, ce père connaissait bel et bien son existence, puisqu'il avait parlé de lui à son autre fils, Colin Cameron McLeaod. "Moi aussi j'ai connu une magnifique femme blonde dont j'ai eu un fils en France", aurait-il ainsi lancé un jour qu'ils regardaient un film ensemble.
A sa mort, William Sheller sera "un McLeod pour toujours"
Une découverte incroyable pour l'artiste, qui se sent désormais pleinement un McLeod, à tel point qu'il a même désormais une place dans le caveau familial. "A partir du moment où l'on est entrés en contact, au bout de trois ou quatre e-mails, ils m'ont annoncé y avoir réservé ma place", explique-t-il, ajoutant que c'est donc là-bas, à Détroit, que ses cendres iront. "Et je serai un McLeod pour toujours", a-t-il ajouté, lui qui se rend régulièrement dans la famille de son père biologique, et se sent même désormais plus américain que français.
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