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Arts et People

Valérie Pécresse : pourquoi son mari avait-il fait polémique en 2016 ?

A quelques mois de la présidentielle de 2022 à laquelle Valérie Pécresse se présente, retour sur une des nombreuses contradictions politiques de ces dernières années. L'histoire s'est déroulée en 2016, mais elle pourrait bien ressortir après l'annonce, ce 22 juillet, de la candidature aux élections présidentielles de 2022 de Valérie Pécresse. La présidente de la région Ile-de-France peut en effet s'attendre à ce que certaines de ses casseroles politiques refassent surface, et notamment l'histoire des licenciements chez Alstom, licenciements dus en partie à son mari et père de ses enfants, Jérôme Pécresse. En 2016, alors qu'elle vient de prendre son poste de présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse doit faire face à un plan de licenciement massif qui a lieu chez Alstom, rachetée en 2014 par la compagnie américaine General Electric avec laquelle elle va fusionner. Pas de chance pour cette nouvelle élue qui a pourtant mis l'emploi et surtout la lutte contre le chômage au cœur de sa campagne pour arriver à la tête de l'Ile-de-France. D'autant plus qu'un des responsables des 800 licenciements qui ont lieu à Massy (Essonne) et à Levallois (Hauts-de-Seine) n'est autre que Jérôme Pécresse, son époux. La restructuration des effectifs qui a eu lieu en 2016 a en effet été supervisée par Jérôme Pécresse qui, d'après Marianne, était alors "en charge de l'intégration des activités de la branche Energie d'Alstom dans celles de General Electric". Afin de réduire les coûts et de n'avoir aucun poste en double, des centaines d'emplois ont donc été supprimés, avec la bénédiction de Jérôme Pécresse qui, quelques mois auparavant, s'affichait aux côtés de sa femme pour la soutenir dans sa campagne et dans ses objectifs : réduire le chômage en Ile-de-France. Une décision soutenue par un certain... Emmanuel Macron Toujours d'après Marianne, une source proche du dossier a révélé que ce plan était déjà prévu depuis un moment, et qu'il avait en plus reçu le soutien du ministre de l'Economie de l'époque, Emmanuel Macron. Contacté en 2016 par Marianne, le service de presse de Valérie Pécresse s'était contenté de dire que la présidente d'Ile-de-France était "bien sûr attentive à ces suppressions". Des paroles qui pourraient ressortir alors que commence sa campagne pour les élections présidentielles de 2022 pendant laquelle elle a déjà déclaré au Figaro vouloir "remettre le pays en ordre". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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