Vaccins : cette quatrième dose dont plus personne ne parlait revient en force sur le devant de la scène !
Entre la guerre en Ukraine et l'élection présidentielle, le coronavirus est passé au second plan de l'actualité, pourtant les contaminations au Covid-19 sont toujours élevées et une nouvelle dose du vaccin pourrait bientôt être indispensable.
Pendant que l'actualité nationale et internationale occupe le devant de la scène, l'épidémie de Covid-19 continue de se répandre en France et ailleurs. C'est notamment la raison pour laquelle le ministre de la santé Olivier Véran, présent sur RTL ce jeudi 7 avril, a annoncé que la deuxième dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 dont la dernière injection remonte à plus de six mois va bientôt être ouverte aux 60 ans et plus. Selon ses propos, cette dose de rappel ne sera pas obligatoire puisqu'il s'agit juste de la rendre accessible à une plus grande catégorie de population. Jusqu'à présent et comme l'avait précisé le Premier ministre Jean Castex au mois de mars, cette deuxième dose de rappel était réservée aux personnes de 80 ans et plus. Face à la nouvelle vague de contaminations, cette mesure pourrait permettre d'endiguer un peu l'épidémie.
"On sait qu'une injection de rappel, quand on a 60 ans et plus, réduit de 80% le risque d'hospitalisation, de réanimation et de décès. Même si ce risque est moins élevé aujourd'hui qu'il l'était avec les variants précédents et lorsqu'il n'y avait pas de couverture vaccinale, il y a un risque résiduel. On peut le réduire par quatre, donc on le propose" a expliqué le ministre de la Santé. Olivier Véran a également ajouté que cette possibilité de se faire injecter la deuxième dose de rappel si on a 60 ans et plus et qu'on a été vacciné pour la dernière fois depuis plus de six mois concerne 500 000 personnes. Et d'insister : "En période de circulation du virus, c'est autant de réduction d'un impact hospitalier. On sait que nos hôpitaux ont besoin de souffler".
Peut-on aller voter si on est positif au Covid-19 ?
A l'approche de l'élection présidentielle, les enjeux d'une nouvelle vague de contamination au Covid-19 - dont une nouvelle liste de symptômes est d'ailleurs disponible - ne semblent pas avoir été traités en priorité malgré plus de 133 000 nouveaux cas quotidiens confirmés d'après les données du gouvernement. La grande question a surtout été de savoir si le Covid-19 aura un impact sur la capacité d'aller voter, et la réponse est non. Le ministre de la santé a rappelé que même les personnes testées positives pourront aller exercer leur droit démocratique. "Il y aura à disposition des masques, du gel hydroalcoolique, ils peuvent venir avec un stylo, on sait faire" a assuré Olivier Véran.
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