Une mère bienveillante en public ébouillantait son fils en privé lorsqu'il dansait mal
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Une mère ébouillantait son fils Une femme de 50 ans a été condamnée pour avoir ébouillanté son fils, danseur dans une troupe malaisienne, lorsqu'elle jugeait qu'il ne dansait pas assez bien.
Une Malaisienne a été condamnée à treize années de réclusion criminelle après avoir ébouillanté son fils à chaque fois qu'elle jugeait qu'il ne dansait pas assez bien.
Une lourde peine qui est loin d'être déméritée. Une femme de 50 ans du nom de Mee Yun a été condamnée ce mercredi à 13 ans de réclusion criminelle pour "torture et acte de barbarie sur mineur de moins de 15 ans par ascendant" après avoir été jugée coupable d'avoir ébouillanté à plusieurs reprises son fils lorsque celui-ci ne dansait pas assez bien. Son enfant, un Malaisien qui fait partie d'une troupe de danse, garde de graves séquelles physiques. Mais surtout psychologiques.
Le jugement a été prononcé par la cour d'appel de Bobigny, au sein du département de la Seine Saint-Denis. La coupable a nié les faits, expliquant qu'à chaque fois, cela n'étaient que des accidents domestiques. Pourtant, cette maman a infligé ces sévices à son fils prénommé Angus pendant plus de six longues années. Les faits ont été révélés le 12 décembre 2017. Alors âgé de 11 ans, Angus était en tournée à Paris et séjournait à l'hôtel Adagio, situé rue du Théâtre, dans le 15e arrondissement. Ce jour-là, il s'est rendu à la réception pour prévenir qu'il s'était échappé de sa chambre car sa mère voulait le brûler car il avait "oublié ses pas de danse".
Des brûlures sur tout le corps
La police a rapidement été mise au courant. Et Angus leur a montré son corps, présentant de nombreuses cicatrices de brûlures, dont certaines au troisième degré, ainsi que des traces de coups.L'enfant a alors raconté aux enquêteurs de la brigade de protection des mineurs que sa mère a commencé à lui infliger ces tortures à partir du moment où il s'est mis à danser, à seulement cinq ans.
Une fois examiné par le corps médical, le constat est sans appel : son corps contient de multiples cicatrices et stigmates mettant en évidence des coups donnés à répétitions par arme contondante, "de type cravache". Selon l'enquête, aucune autre personne de son cercle familial n'était au courant de ce que ce garçon endurait, sa mère faisant en sorte de camoufler son corps avec des vêtements amples. Confié aux services de l'Aide sociale à l'enfance, Angus vit désormais avec son père, en Malaisie, tandis que sa maman est actuellement incarcérée et devrait resterderrière les barreaux pendant 13 longues années.
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