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Économie et marchés

Une fusée japonaise avec un atterrisseur lunaire à bord a décollé

La fusée H-IIA a décollé jeudi matin dans le sud-ouest du Japon. À son bord, un petit module lunaire censé tester d'ici quatre à six mois une technologie d'alunissage de haute précision, ce qui serait une grande première pour l'agence spatiale nipponne. La fusée H-IIA a décollé jeudi 7 septembre 2023 depuis la base de lancement de la Jaxa à Tanegashima (sud-ouest du Japon). Une fusée japonaise transportant un petit atterrisseur lunaire a décollé jeudi 7 septembre, après trois reports depuis fin août en raison de conditions météo défavorables, selon une vidéo officielle du lancement diffusée en direct sur YouTube. Il s'agit d'une nouvelle tentative pour le Japon de poser un engin sur la Lune, ce qui serait une grande première pour le pays et un succès bienvenu pour la Jaxa, son agence spatiale qui a connu une série d'échecs depuis l'an dernier. La fusée H-IIA a décollé jeudi comme prévu à 8 h 42 du matin heure japonaise (mercredi 23 h 42 GMT) depuis la base de lancement de la Jaxa à Tanegashima (sud-ouest du Japon). À son bord, un petit module lunaire baptisé SLIM (Smart Lander for Investigating the Moon) et surnommé "Moon Sniper", censé tester d'ici quatre à six mois une technologie d'alunissage de haute précision, à 100 mètres maximum de sa cible contre plusieurs kilomètres habituellement. XRISM, un satellite astronomique développé conjointement par la Jaxa, la Nasa américaine et l'Agence spatiale européenne (ESA) pour une mission d'imagerie en rayons X et spectroscopie, est également du voyage. Signe de l'engouement que suscite cette double mission, le décollage a été suivi en direct par plus de 35 000 personnes sur YouTube. Plusieurs échecs L'Inde a réussi le mois dernier à poser sur la Lune son premier engin spatial. Avant elle, seuls les États-Unis, l'Union soviétique et la Chine avaient déjà réussi pareille prouesse. La Russie vient pour sa part d'échouer dans une nouvelle tentative, sa sonde Luna-25 s'étant écrasée le 19 août sur le sol lunaire. Le Japon avait déjà tenté en novembre dernier de poser une mini-sonde sur la Lune, embarquée à bord de la mission américaine Artemis 1. Mais la communication avec "Omotenashi" ("hospitalité" en japonais) avait été perdue peu après l'éjection de cette sonde dans l'espace, en raison d'une défaillance de ses batteries. Et en avril de cette année, une jeune entreprise privée japonaise, ispace, a échoué à faire alunir son module lunaire qui s'est probablement écrasé sur la surface du satellite naturel de la Terre. La Jaxa a, quant à elle, connu un échec peu après le décollage d'un lanceur de petite taille en octobre dernier, Epsilon-6, puis a connu deux autres revers successifs début 2023 avec sa grande fusée de nouvelle génération H3, qui n'a toujours pas réussi une première mission. Avec AFP

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