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Arts et People

Une ancienne policière à l'attitude glaçante accusée d'avoir massacré toute sa famille

En Afrique du Sud, une ex-policière est accusée d'avoir tué cinq personnes pour toucher les assurances vies. Elle nie toute implication dans le massacre. Un sang froid glaçant. L'histoire est celle de Nomia Ndlovu, une ancienne policière sud-africaine qui, depuis deux semaines, est en plein procès pour meurtre. Pourtant comme le rapporte 20 minutes, l'accusée ne semble pas perturbée par les accusations qui l'accablent et a déjà été vue, à l'ouverture des audiences, en train de faire le V de victoire avec ses doigts devant un public pour le moins interrogateur. Nomia Ndlovu, 46 ans, est accusée d'avoir tué cinq de ses proches entre 2012 et 2017 : son cousin, sa sœur, son petit-ami, son neveu et un autre proche. Comment ont-ils été tués ? A coups de matraque, étranglés ou bien tués par balle toujours selon le 20 minutes. Pendant le procès, qui a repris ce lundi 27 septembre, Nomia Ndlovu nie avoir été impliquée dans la mort de toutes ces personnes, même si elle est accusée d'avoir contracté des assurances vies et funéraires pour chacune des victimes, assurances dont elle était la bénéficiaire. Avec cette technique bien réfléchie, elle aurait touché environ 80 000 euros d'après l'accusation. Pourtant elle continue d'assurer, en tsonga, qu'elle n'est "pas la personne qui a souscrit les polices d'assurance de ma sœur". Des tueurs à gages impliqués dans les meurtres D'après le 20 minutes, plusieurs personnes auraient été engagées pour tuer les proches visés par Nomia Ndlovu. L'un des tueurs à gages, qui avait été choisi pour un autre meurtre planifié pour 2018 et qui impliquait l'incendie d'une maison dans laquelle vivait une autre sœur de l'accusée mais aussi ses cinq enfants, a finalement décidé de se confier à la police. Après avoir dénoncé la femme qui voulait l'engager, l'homme est retourné la voir avec un policier sous couverture afin de prouver ce qu'il avait raconté. Elle leur aurait ainsi expliqué qu'il fallait "d'abord les assommer de somnifères puis leur remplir la bouche de chaussettes pour étouffer les cris" selon le 20 minutes. De quoi montrer que tout le plan était bien réfléchi, même si le verdict n'est pas encore tombé. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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