Un homme accusé d'avoir tué une retraitée à coups de madeleines pour profiter de son viager
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Un homme est accusé d'avoir tué une nonagénaire Un ex-pompier âgé de 62 ans et originaire d'Indre-et-Loire va être jugé pour avoir tué une résidente en Ehpad et propriétaire de la maison qu'il avait achetée en viager
Un ex-pompier âgé de 62 ans et originaire d'Indre-et-Loire va être jugé pour le meurtre de la propriétaire de la maison qu'il avait achetée.
Un homme de 62 ans est accusé d'avoir tué une résidente en Ehpad et propriétaire de la maison qu'il avait achetée en viager. La nonagénaire est morte en 2019 d'une manière quelque peu surprenante. Pour le juge d'instruction, cette mort n'est pas le résultat d'un accident dramatique mais bel et bien d'un meurtre, a rapportéOuest France.
La nonagénaireest décédée d'une manière peu commune, elle a été étouffée par une madeleine. Selon Grégoire Dulin, procureur de Tours, c'est un homicide. Il a confié : "Cette personne ne pouvait pas avaler toute seule ce type de gâteau. Cet homme a provoqué le décès de cette personne à des fins purement économiques, c'est-à-dire qu'il voulait s'emparer de son bien pour mener son propre projet immobilier". En effet, l'homme est soupçonné d'avoir été lassé d'attendre la maison qu'il avait achetée en viager et a donc tué sa propriétaire.
L'avocat de l'accusé est persuadé que son client est innocent
Le procureur campe sur ses positions. Pour lui, le sexagénaire n'est pas un ignorant. Il a confié : "Il savait qu'une personne de 92 ans ne pouvait pas absorber et manger les gâteaux qu'on lui a proposés, en l'occurrence une madeleine, de cette façon-là. Et que cette madeleine risquait effectivement d'entraîner la mort si elle l'ingurgitait".
L'avocat de l'accusé, Me Adel Bendjador, au contraire, clame l'innocence de son client. Il a rappelé que "la thèse de l'accident reste envisageable". Il a dit : "Le juge est parti du postulat que mon client était coupable. Il n'a même pas envisagé les autres causes de la mort de cette vieille dame". Il a poursuivi en assurant que son client était dans l'incompréhension malgré l'évolution de ses versions durant les interrogatoires. Il a confié : "Il a pris les choses à la légère. Il ne s'est pas dit qu'on pourrait lui reprocher d'avoir laissé une vieille dame avec une madeleine".
L'avocat Me Adel Bendjador a évoqué que le mobile financier n'était pas pertinent : "Il avait acheté ce bien dans les années 1990. Quand vous faites le calcul, il aurait pu revendre ce viager quasiment au même prix." L'ex-pompier comparaîtra entre décembre 2021 et janvier 2022 devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire. En attendant, il "clame son innocence et croit en la justice".
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