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Arts et People

Meurtre ou accident ? Un homme accusé d'avoir étouffé une vieille dame avec une madeleine

Un homme est accusé d'avoir tué une femme de 92 ans en l'étouffant avec une madeleine dans un Ehpad à Tours afin de pouvoir vendre sa maison acquise en viager. Quand une pâtisserie devient une arme du crime. Un homme est accusé d'avoir tué en 2019 Yvonne B. dans un Ehpad de Tours, en Indre-et-Loire en lui faisant manger une madeleine, rapporte Le Parisien. Placé en détention, il est suspecté d'avoir tué la femme de 92 ans pour revendre sa maison acquise en viager. C'est le 13 mai 2019, alors qu'il rendait visite à la retraitée, que l'homme d'une soixantaine d'années s'en serait pris à Yvonne, décrite comme une femme très menue, qui souffre de "troubles cognitifs sévères" et a du mal à s'alimenter. Arrivé dans la maison de retraite Les Amarantes, dans le centre de Tours, l'homme a demandé aux employés à voir Yvonne, installée dans une chambre située au quatrième étage, réservée aux patients atteints d'Alzheimer. Tandis que le visiteur laisse une étrange impression au personnel, une aide-soignante se rend dans la chambre de la nonagénaire et constate que la pièce est fermée à clé. L'homme n'ouvre la porte que cinq minutes plus tard, et repart finalement aux alentour 19h05. Après son départ, l'aide-soignante venue une première fois, retourne dans la chambre et la découvre le teint grisâtre et la bouche ouverte, avant de constater sa mort. Le suspect a-t-il admis son crime ? Des miettes de gâteau sont ainsi retrouvées sur Yvonne et des morceaux sont retirés de sa bouche, alors que le paquet de gâteau est beaucoup trop loin pour qu'elle puisse l'atteindre. L'autopsie a finalement confirmé la mort par étouffement, tandis que le médecin légiste a également noté une "infiltration hémorragique du muscle du cou éventuellement consécutive à une saisie cervicale". En examinant les papiers de Yvonne, les policiers ont ainsi découvert que la femme de 92 ans possédait deux propriétés, dont une, vendue en viager en 1995. L'acheteur, un certain Alain J. est alors convoqué par les enquêteurs, et admet avoir apporté des madeleines à la retraitée. Placé en garde à vue, les enquêteurs découvrent que durant les six mois précédents la mort d'Yvonne B., son visiteur avait contacté plusieurs agences immobilières et cherchait en effet un logement pour sa retraite. "C'est vrai qu'elle est morte au bon moment", a-t-il ainsi admis à la police, tandis que pour vendre la maison en viager, il avait simplement besoin de l'accord de la nonagénaire, qui n'aurait pas perdu sa rente de 558 euros. Depuis son incarcération, le 23 mai 2019, Alain J. clame son innocence. Son avocat indique qu'il a été choqué d'être suspecté dans l'affaire, si bien qu'il s'est "un peu embrouillé" lors de son interrogatoire. Il va comparaître en décembre prochain devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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