TEMOIGNAGE. “Ma fille a été assassinée parce qu'elle s'habillait comme une gothique”

1/6 - TEMOIGNAGE. “Ma fille a été assassinée parce qu'elle s'habillait comme une gothique” Sophie Lancaster a été assassinée par un adolescent en 2007 dans le Lancashire parce qu'elle s'habillait comme une gothique. Sophie Lancaster a été assassinée par un adolescent en 2007 dans le Lancashire parce qu'elle s'habillait comme une gothique. Son assassin va pourtant être libéré. C'est en 2007 dans le Lancashire que cette scène ignoble s'est produite. En effet, Sophie Lancaster a été assassinée par un gang d'adolescents lors d'une attaque. La raison de cette agression étant le choix vestimentaire de la jeune femme qui était axée vers le style gothique. Pendant cette agression, le petit ami de Sophie Lancaster a également été hospitalisé. Malheureusement pour Sophie Lancaster, elle va mourir 3 jours après cet événement tragique à l'âge de 20 ans. Le responsable de sa mort est Ryan Herbert qui avait 16 ans au moment des faits. En 2008, il a été condamné à la prison à vie avec une peine minimale de 16 ans. Peine qui a ensuite été réduite à 14 ans et demi pendant l'appel. Ryan Herbert sera donc libéré cette année à l'âge de 30 ans. La Commission des libérations conditionnelles a statué la semaine du 22 mars qu'il "avait apporté des changements significatifs à sa vie", selon The Sun. Sylvia Lancaster, la mère de Sophie, a vivement critiqué cette décision en affirmant qu'elle n'a reçu aucune réelle explication face à cette décision de libération. Sylvia Lancaster : "Ils ont simplement ignoré ce que nous avons dit" L'impact de cette décision de libération sur la mère de Sophie est énorme. "Sont-ils en train de dire que le crime n'est pas aussi important qu'il ne l'était à l'époque ? Je trouve ce concept assez difficile à gérer", a-t-elle déclaré au Guardian. "Les gens diront qu'il a fait son temps. C'est très bien pour lui et sa famille. Mais qu'en est-il de moi et de la mienne ? Quand aurons-nous fini de faire notre temps ?", a-t-elle ajouté. De son côté, la Commission des libérations conditionnelles a déclaré " qu'elle a examiné très attentivement les points de vue des victimes et qu'elle était consciente de l'impact sur la vie des victimes et de leurs familles des infractions commises par M. Herbert". Se sentant ignorée, Sylvia Lancaster a ajouté : "Ils ont simplement ignoré ce que nous avons dit". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités