Sibérie : de lourdes conséquences suite aux incendies géants
Le verdict de l’institut européen de l’observation de la terre est sans appel : les milliers d’hectares de nature partis en fumée cet été aux quatre coins du monde ont provoqué des émissions records de CO2. En Sibérie, à perte de vue, c’est une forêt calcinée. En Californie, 1 700 pompiers tentaient de faire reculer les flammes du parc national, le vendredi 24 septembre.
"Ce sont mes souvenirs qui ont brûlé"
Jamais la Russie n’avait subi autant d’incendies, avec l’équivalent de la surface de l’Italie parti en fumée selon Greenpeace. "Il a brûlé jusqu’à mourir", affirme un habitant, évoquant un arbre calciné. Aujourd’hui, ce local ne peut que constater les dégâts, le coeur serré. "Je viens ici depuis que je suis tout petit, et là tout est brûlé, ce sont mes souvenirs d’enfance qui ont brûlé", explique-t-il.