Roselyne Bachelot : sa réponse au propos “hallucinant” d'Emmanuelle Béart et Vincent Dedienne
Roselyne Bachelot a accordé un entretien à Paris Match ce mercredi 19 mai. L'occasion pour elle de répondre aux attaques dont elle fait l'objet.
Elle ne se laisse pas faire. Depuis maintenant plus d'un an, les français vivent sous les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement pour freiner la progression de l'épidémie du Covid-19. Des mesures nécessaires mais pas toujours comprises puisque nombreux sont les artistes qui, au fil des mois, n'ont pas hésité à faire part de leur mécontentement suite à la fermeture des salles de spectacles et des cinémas. Ainsi, Roselyne Bachelot a longtemps été la cible de critiques, dont celles d'Emmanuelle Béart et de Vincent Dedienne il y a quelques jours. "Elle ne nous a pas assez aidés", ont-ils déclaré. Des propos auxquels Roselyne Bachelot a souhaité répondre dans les colonnes de Paris Match ce mercredi 19 mai. "Quand un gouvernement donne 11 milliards d'euros à la culture pendant la crise, ce genre de propos est un peu hallucinant", affirme-t-elle d'abord avant d'ajouter : "Ils étaient sur un plateau pour faire la promotion d'un film qui sort j'imagine? Ce film a dû être aidé... Et c'est normal!". La ministre de la Culture précise ensuite que si la France "reste le seul pays européen à avoir une industrie cinématographique, c'est bien parce que le gouvernement a répondu présent !", conclut-elle.
Pour Roselyne Bachelot, l'important est d'y voir une forme de "méconnaissance du fonctionnement de l'Etat et de l'aide massive qui est apportée au secteur", plutôt que de "l'ingratitude ou de l'injustice", affirme-t-elle. La ministre de la Culture précise ensuite que le gouvernement a "poursuivi le soutien massif à son financement et a permis aux tournages de se maintenir grâce à un fonds assurantiel financé par l'Etat". Selon elle, une fois que la pandémie sera terminée, les mêmes artistes qui se sont plaints durant plusieurs mois n'en auront "plus rien à cirer de la ministre", indique-t-elle avant d'ajouter : "Oui, c'est injuste mais j'essaye de ne pas raisonner en termes égocentriques...". Elle précise ensuite qu'elle a "essayé d'aimer tous les artistes. Vous savez, il y a 620 000 personnes qui vivent de la culture en France". Pour rappel, les salles de cinémas, théâtres, musées et terrasses de café ou restaurants ont pu accueillir à nouveau du public ce mercredi 19 mai. Une nouvelle étape de déconfinement qui a ravit les français mais également Roselyne Bachelot et Jean Castex. Tous deux se sont rendus au cinéma parisien des 7 Parnassiens, à Montparnasse pour voir le film Slalom mais également exprimer leur "fierté" d'avoir soutenu les exploitants.
Cette fierté de Roselyne Bachelot
Dans les colonnes de Paris Match, Roselyne Bachelot n'a pas hésité à répondre aux critiques dont elle fait constamment l'objet. Elle a d'abord déclaré être "là pour prendre des coups. Je suis un soldat qui monte au front", avant de mentionner un débat qui est au cœur de l'attention actuellement. "On débat en ce moment sur le "mur de films", soit 150 films français en stock, qui vont sortir dans les prochaines semaines", affirme-t-elle. Une fierté pour la ministre de la Culture puisqu'elle précise : "C'est la preuve que les tournages ont pu continuer et qu'une partie des artistes et des techniciens ont pu ainsi travailler durant cette période !", conclut-elle.
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