Roanne : il soupçonne un adolescent d'avoir agressé sexuellement sa fille de 6 ans et voit rouge
Une enquête a été ouverte mardi 25 octobre 2022 contre un père de famille qui s'est fait justice lui-même en retrouvant l'agresseur présumé de sa jeune fille de 6 ans. BFMTV lui a donné la parole le même jour.
Alors que le meurtre de la jeune Lola, âgée de seulement 12 ans, a monopolisé l'espace médiatique durant plusieurs jours, un autre faits divers est venu supplanter celui-ci à la Une des chaîne d'information en continu. Les faits se sont déroulés du côté de Roanne, où une jeune fille d'à peine six ans a été agressée sexuellement. Dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre 2022, un jeune mineur isolé de 16 ans, qui venait d'arriver en France il y a seulement un mois, s'est introduit dans une habitation de Roanne, par l'intermédiaire d'une porte fenêtre. Il se serait ensuite adonné à des attouchements sexuels sur cette fameuse jeune fille de 6 ans.
Alertée par le bruit, la mère de la petite fille s'est alors rendue dans la chambre de son enfant, où elle a découvert cet intrus. Le jeune mineur isolé a rapidement pris la fuite. Dès le lendemain de cet incident, le père de la petite fille s'est mis en quête de l'agresseur de son enfant. Avec l'aide de ses amis et de ses voisins, il a réussi à retrouver le suspect. Après avoir envoyé une photo à sa compagne, la mère de la jeune fille a immédiatement reconnu l'agresseur qu'elle avait surpris la veille dans la chambre de son enfant. Furieux, le père de la petite fille se serait alors déchaîné contre l'agresseur présumé de son enfant avant l'arrivée des autorités.
Roanne : l'agresseur présumé de la jeune fille placé en détention provisoire
Conformément aux réquisitions du parquet, l'auteur présumé de l'agression sexuelle sur cette jeune fille a été placé en détention provisoire. Par ailleurs, une enquête a été ouverte contre le père de la victime, qui s'est fait justice lui-même. Ce dernier a été interrogé mardi 25 octobre 2022 par BFMTV. "Je l'ai roué de coups", a-t-il reconnu, tout en affirmant avoir été "dans un état second" au moment des faits. "Je n'aurais pas dû le faire mais je ne regrette aucun cas de l'avoir fait. (...) Heureusement qu'il y avait mes amis et que j'étais un minimum lucide pour appeler la police, sinon il est possible que je sois allé plus loin. C'est moi désormais qui me retrouve accusé, c'est le monde à l'envers. Mais je ne regrette pas, je pourrais prendre 30 ans, ce n'est pas grave, c'est pour ma fille", a ajouté le père de la jeune fille agressée.