news-details
Arts et People

Randonneuse tuée par une chasseuse : ce témoignage accablant qui fait surface, “Ils avaient fini mais…”

1/12 - Une randonneuse tuée par une chasseuse Ce lundi 21 février, dans les Grandes Gueules, le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, est revenu sur l'horrible accident qui a coûté la vie à une randonneuse de 25 ans, tuée d'une balle perdue par une chasseuse adolescente. Ce lundi 21 février, dans les Grandes Gueules, le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, est revenu sur l'horrible accident qui a coûté la vie à une randonneuse de 25 ans, tuée d'une balle perdue par une chasseuse adolescente.  Deux jours après le drame, les langues commencent à se délier. Ce lundi 21 février, le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, a été invité sur le plateau de RMC afin de participer à l'émission Les Grandes Gueules. La raison ? Ce samedi 19 février, une jeune femme de 25 ans a été tuée d'une balle perdue sur un chemin de randonnée dans le Cantal, à Cassaniouze par une chasseuse de 17 ans qui était en train de faire une battue aux sangliers. La victime, qui randonnait avec son compagnon, a été touchée aux alentours de 15 heures, alors qu'elle se trouvait sur un sentier balisé. Selon les informations de La Dépêche, Mélodie Cauffet venait de s'installer dans un village voisin et devait fêter son 26e anniversaire le mois prochain. Un véritable "drame" pour Willy Schraen. "On a de plus en plus de tirs qui sont effectués sur le grand gibier et de moins en moins d'accidents, mortels ou non mortels. Evidemment, quand il y en a un, j'imagine le drame pour la famille de cette jeune femme de 25 ans. Vous avez votre fille qui se promène dans un bois et elle est tuée par une balle de chasseur.On ne peut pas faire pire", a commencé à expliquer le président de la Fédération nationale des chasseurs. "Ce n'est pas possible qu'il y ait zéro accident" Selon lui, cette partie de chasse a eu lieu après une pression locale. "On n'a pas encore tous les éléments. La société de chasse concernée avait terminé sa saison de chasse. Ils avaient fini, mais il y a eu une pression. J'ai entendu un agriculteur qui râlait énormément. C'est le même agriculteur qui a obligé la société de chasse à re-chasser une journée supplémentaire. Je ne dis pas qu'il y a une faute. Ils ont dû organiser une journée. Il y a un problème, c'est qu'on a une pression de plus en plus violente et forte sur le fait de tuer des animaux. Pour une raison : ce sont les chasseurs qui payent l'addition, qui est de 80 millions d'euros tous les ans. On a une obligation d'abattre des animaux dans des proportions importantes. Là, c'est un exemple frappant. On les oblige à refaire une journée et c'est le drame". L'homme qui aurait redemander une journée de chasse supplémentaire "trouvait qu'il y avait trop de sangliers pour le bon déroulement de ses récoltes. S'il avait raison ou non, ce n'est pas le débat. Il y a une certaine lassitude lors de ces longues périodes de chasse. Peut-être qu'à un moment, on est moins attentif, moins rigoureux. Est-ce qu'on est capable d'avoir zéro mort, zéro accident, dans tout ce qu'on fait ? On sait que ce n'est pas possible", a fini par avouer Willy Schraen. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!