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Randonneuse tuée dans l'Aveyron : la jeune chasseuse dévastée, les tristes nouvelles de son avocate

Autrice du tir présumé qui a tué une randonneuse dans l'Aveyron, la jeune chasseuse de 17 ans a été mise en examen pour "homicide involontaire". Son avocate s'est confiée sur son état d'esprit, et la dit "dévastée" par ce drame. "Jusqu'à la fin de sa vie, elle aura ce samedi après-midi quelque part dans son esprit." Le 19 février dernier, une randonneuse de 25 ans a été tuée dans le Cantal suite à un tir présumé mortel d'une jeune chasseuse de 17 ans qui participait alors à une battue aux sangliers. Placée en garde à vue, cette dernière a été mise en examen pour homicide involontaire, et placée sous contrôle judiciaire avec "interdiction de détenir ou porter une arme". Alors qu'elle encourt une peine pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende, voir 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende si la justice considère qu'elle a violé de manière délibérée une "obligation particulière de prudence ou de sécurité", la jeune chasseuse serait au plus mal selon son avocate. "C'est une jeune femme très, très malheureuse", a ainsi confié Maître Christine Ramond, rapporte BFMTV, qui rapporte que l'autrice du tir est traumatisée par ce drame. "Elle est comme n'importe quelle personne censée qui a des sentiments, elle n'est que dans la tristesse. Le sentiment immédiat est là. Elle est très malheureuse d'avoir été responsable", a-t-elle précisé, décrivant une jeune femme "saine", "scolarisée" et "très bonne élève", "sans aucun problème" et qui est élevée "dans une excellente famille". Titulaire d'un permis de chasse, la coupable présumée n'avait consommé ni alcool, ni stupéfiants au moment des faits. Lors de son audition, elle a expliqué avoir "visé un sanglier, avoir tiré, puis avoir entendu le cri d'un homme au niveau du sentier". Ce témoignage accablant Ce cri, tait autre que celui du compagnon de Mélodie Cauffet, la jeune femme qui a été tuée accidentellement. Récemment installée dans la région avec son compagnon, elle devait fêter prochainement ses 26 ans. Selon certains témoignages, un tel drame aurait pu être évité sur les sessions pour la chasse avaient été bien respectées. "On n'a pas encore tous les éléments. La société de chasse concernée avait terminé sa saison de chasse. Ils avaient fini, mais il y a eu une pression [...] qui [les] a obligé à re-chasser une journée supplémentaire. [...] Il y a un problème, c'est qu'on a une pression de plus en plus violente et forte sur le fait de tuer des animaux. [...] On a une obligation d'abattre des animaux dans des proportions importantes", a ainsi confié le président de la Fédération nationale des chasseurs. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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