Randonneuse tuée : la jeune chasseuse mise en examen pour homicide involontaire, que risque-t-elle ?
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Randonneuse tuée : la jeune chasseuse mise en examen pour homicide involontaire, que risque-t-elle ? La chasseuse, âgée de 17 ans, auteur du coup de feu qui a coûté la vie à une randonneuse dans le Cantal, ce samedi 19 février, a été mise en examen, ce mardi 22 février, comme le relate Le Parisien.
La chasseuse qui a tiré sur une randonneuse, ce samedi 19 février dans le Cantal, vient d'être mise en examen pour homicide involontaire. Elle encourt plusieurs années de prison.
La chasseuse, âgée de 17 ans, auteur du coup de feu qui a coûté la vie à une randonneuse dans le Cantal, ce samedi 19 février, a été mise en examen, ce mardi 22 février, comme le relate Le Parisien. Elle est poursuivie pour homicide involontaire, a annoncé le parquet d'Aurillac. Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec "interdiction de détenir ou porter une arme", a précisé le procureur Paolo Giambasi, dans un communiqué. L'auteur d'un homicide involontaire encourt une peine pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende. Cette peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende si la justice considère que l'auteur des faits a violé de manière délibérée une "obligation particulière de prudence ou de sécurité", explique le site service-public.fr.
Le drame s'est déroulé lors d'une battue aux sangliers dans Le Cantal. Une jeune femme de 25 ans a été tuée par une balle perdue. "Consciente dans un premier temps", la jeune femme est décédée sur place "malgré les premiers secours prodigués notamment par l'homme avec lequel elle se promenait", a précisé le magistrat. Selon un certain André, présent au moment du drame, qui a témoigné sur BFM TV, l'auteur du tir mortel est "une professionnelle, presque, à son âge". Et d'ajouter : "Cette année, je crois qu'elle a tué sept sangliers. (...) C'est une fille très bien."
L'adolescente, auteur du tir mortel, a été hospitalisée en état de choc
L'auteur du tir aurait reçu les formations nécessaires pour participer à cette battue et a été testée négative aux stupéfiants et à l'alcool. "En état de choc", elle a été prise en charge dans un hôpital voisin. Ce dimanche, 20 février, dans la matinée, l'adolescente a été placée en garde à vue et entendue par les gendarmes d'Aurillac en charge de l'affaire. Elle a expliqué aux gendarmes avoir visé un sanglier, tiré, puis entendu le cri d'un homme au niveau d'un sentier. Un drame qui a relancéle débat sur la chasseà quelques semaines des élections présidentielles.
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