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Insolite et Faits divers

Procès du 13-Novembre : Salah Abdeslam persiste et nie avoir été au courant du projet d’attentat

Au procès des attentats du 13-Novembre, Salah Abdeslam était entendu pour la seconde fois par les juges sur le fond du dossier. Mais ses réponses évasives, ses provocations et son insolence ont émaillé la journée d’audience qui s’est soldée par le départ précipité des avocats de La défense. Ce second interrogatoire s’est déroulé dans une ambiance électrique. Salah Abdeslam se victimise et continue de minimiser son rôle. Le ton monte à plusieurs reprises entre l’accusé et le président de la Cour d’assises, puis toujours entre Salah Abdeslam et les avocats de la partie civile. Dans la salle, le public réagit, notamment lorsque l’accusé déclare : "Vous m’avez bousillé la vie, la France et son gouvernement, la manière dont vous m’avez traité depuis six ans."  "Les victimes et proches des victimes ne peuvent que réagir" Une réponse inaudible pour les proches des victimes. "Les victimes et proches des victimes ne peuvent que réagir. Parce que nous notre vie est détruite depuis six ans et demi quand on perd un enfant de 24 ans à une terrasse de café alors qu’il était avec ses amis", déclare Dominique Kielemoes, mère de Victor, tué le 13 novembre. L’accusé reste évasif, il n’apporte pas de réelles réponses et refuse de donner des noms au prétexte qu’il n’est pas une "balance".  Il assure, lors de ses voyages, avoir juste voulu aider des frères musulmans qui tentaient de fuir la Syrie. "Cette façon de dire à la fois j’assume et de ne rien assumer, de se défiler sur tout. Il a conduit les terroristes dans la nuit du 12. Donc pourquoi chipoter, être si médiocre", s’insurge Me Sylvie Topallof, avocate des parties civiles. L’accusé assure toujours qu’il n’était pas au courant du projet d’attentat. 

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