Procès de l'attentat de Nice : au deuxième jour, les accusés ont été entendus

Au cours du deuxième jour du procès de l'attentat de Nice, mardi 6 septembre, les accusés ont accepté de prendre la parole. Tous ont assuré n'avoir rien à voir avec l'attentat commis le 14 juillet 2016, qui avait fait 86 morts. Mardi 6 septembre marquait le deuxième jour du procès de l'attentat de Nice, survenu le 14 juillet 2016 et ayant fait 86 morts. Les sept accusés présents ont accepté de parler, après que les faits leur étant reprochés furent exposés. "Tous ont assuré ​n'avoir aucun lien avec l'attentat, certains même avec le terroriste. Un seul a reconnu avoir transporté une arme, mais sans savoir, dit-il, à quoi elle était destinée", détaille la journaliste présente sur place pour France Télévisions, Sophie Neumayer. Les excuses d'un accusé aux victimes Mohamed Ghraieb était un proche de l'assaillant. Il est suspecté d'avoir eu connaissance des desseins du terroriste. C'est lui qui s'est exprimé le plus longuement, répétant que l'assaillant lui avait tendu un piège, qu'il était tombé dans son engrenage, mais qu'il demeurait innocent et comptait le prouver. "Il a présenté ses excuses aux victimes, tout en ajoutant que celui qu'il qualifie d''ordure' a cassé sa vie comme il a cassé celle des parties civiles", poursuit la journaliste, avant de préciser que la salle était clairsemée. Peu de victimes étaient présentes, même si elles sont de plus en plus nombreuses à se constituer partie civile : elles sont désormais 1 940 à avoir effectué la démarche.