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Plus de 200 000 préservatifs seront distribués au village olympique lors des JO de Paris-2024

Les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris-2024 ont annoncé que plus de 200 000 préservatifs seront distribués aux athlètes qui séjourneront dans le village olympique.  Près de 200 000 préservatifs masculins et 20 000 féminins seront distribués pour prévenir les infections sexuellement transmissibles au sein du village olympique. C'est une préoccupation à chaque édition. Près de 200 000 préservatifs masculins et 20 000 féminins seront distribués pour prévenir les infections sexuellement transmissibles au village olympique pendant les JO de Paris (26 juillet-11 août), a appris l'AFP auprès des organisateurs.  "Ce qu'on constate indépendamment des JO, c'est plutôt une recrudescence de la prévalence des infections sexuellement transmissibles dans la population", explique Laurent Dalard, qui s'occupe de coordonner les premiers secours et les risques sanitaires pour le comité d'organisation des JO de Paris (Cojo).  Des dépliants seront distribués et des affiches seront placardées au sein de la polyclinique du village olympique, situé à Saint-Denis, pour sensibiliser les sportifs et sportives de tous les pays. Il y aura également des plans de dépistage du VIH au sein de cette polyclinique. Dix mille préservatifs sans latex et 20 000 digues buccales (carré de latex utilisé en cas de sexe oral) ont aussi été commandés.  Près de 14 500 athlètes et leur encadrement sont attendus en juillet à Paris au village olympique.  Mais faire un ratio entre le nombre d'athlètes présents et le nombre de préservatifs pour en déduire des informations sur les relations sexuelles au sein du village olympique n'a pas forcément de sens : un membre de la direction du Cojo avait confié il y a quelques mois à l'AFP que certains produits disponibles au village, comme des pansements, étaient parfois pris par les athlètes ou leurs proches pour être ensuite rapportés chez eux.  Pendant les JO, "parmi les risques infectieux, il y a ceux liés à la santé sexuelle", y compris pour les spectateurs, rappelait début mars Dominique Costagliola, directrice de recherche émérite de l'Inserm.   "Sur le terrain, il faudra se préparer à l'éventualité d'une augmentation des situations d'urgence pour des prescriptions de traitement post-exposition contre le VIH ou de dépistages d'infections sexuellement transmissibles. Cela impactera les services d'urgence", avait-elle indiqué.  Avec AFP 

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