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En France, les préservatifs en pharmacie seront gratuits dès 2023 pour les 18-25 ans

Des préservatifs distribués dans un centre de prévention, à Paris, le 1er décembre 2020. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé, jeudi, que les préservatifs vendus en pharmacie seraient gratuits pour les jeunes âgées de 18 à 25 ans dès 2023. Une déclaration qui intervient dans le cadre d'une session du Conseil national de la refondation consacrée à la santé des jeunes. Une petite révolution. Les préservatifs vendus en pharmacie seront gratuits pour les 18-25 ans à compter du 1er janvier 2023, a annoncé Emmanuel Macron, jeudi 8 décembre.  "En pharmacie, le préservatif sera gratuit pour les 18-25 ans. Cela va commencer dès le 1er janvier. C'est une petite révolution de prévention", a dit le président français lors d'une session du Conseil national de la refondation (CNR) consacrée à la santé des jeunes à Fontaine-le-Comte près de Poitiers (Vienne). Des préservatifs sont déjà remboursés par la Sécurité sociale sur prescription d'un médecin ou d'une sage-femme depuis le 10 décembre 2018, un outil supplémentaire pour lutter contre le sida et les infections sexuellement transmissibles. >> Contraception masculine : un dernier tabou ? La mesure concerne la délivrance de boîtes de 6, 12 ou 24 préservatifs en pharmacie, avait détaillé alors le ministère de la Santé. Deux marques de préservatifs masculins, "Eden" et "Sortez couverts !", sont actuellement prises en charge à hauteur de 60 % par l'Assurance maladie, les 40 % restants étant couverts par les complémentaires santé pour ceux qui en disposent. Plus largement, Emmanuel Macron a considéré que "sur la santé sexuelle" des jeunes, "on a un vrai sujet". Gratuité de la contraception d'urgence pour les femmes Il a notamment évoqué la vaccination des adolescents - filles et garçons - contre les infections à papillomavirus, liées à l'apparition de plusieurs cancers. "C'est un énorme travail d'information. Il faut le faire rentrer à l'école, il faut nous démultiplier et on va faire cet investissement", a-t-il plaidé. "Moi, je n'exclus pas qu'on aille vers la vaccination obligatoire quand tout cela sera installé et qu'on aura les bonnes recommandations" scientifiques, a-t-il insisté. Quant à l'éducation sexuelle, "nous ne sommes pas bons sur ce sujet. La réalité est très très loin de la théorie. On doit reformer beaucoup mieux nos enseignants sur ce sujet, on doit resensibiliser", a fait valoir le chef de l'État. Le projet de loi de budget pour la Sécurité sociale adopté la semaine dernière prévoit par ailleurs la gratuité de la contraception d'urgence pour toutes les femmes, sans prescription médicale.  Le texte a aussi rendu possible le dépistage de certaines infections sexuellement transmissibles sans ordonnance pour tous, et gratuitement pour les moins de 26 ans. Avec AFP

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