news-details
Insolite et Faits divers

Piqûres en boîte de nuit : le CHRU de Nancy lance un protocole d'aide rapide aux victimes

Les médecins proposeront désormais aux victimes supposées de piqûres en boîte de nuit d'effectuer des prélèvements. En cas de plainte, les résultats pourront être réquisitionnés par la justice. Le CHRU de Nancy lance un protocole rapide pour venir en aide aux victimes de piqûres ou droguées à leur insu en boîte de nuit, ce qu'on appelle la soumission chimique, rapporte lundi 16 mai France Bleu Sud Lorraine. Depuis la réouverture des discothèques mi-février, des dizaines de personnes partout en France ont porté plainte après avoir constaté des piqûres sur leur corps lors de soirées. >> Piqûres dans des boîtes de nuit : cinq questions sur un phénomène qui fait l'objet de plusieurs enquêtes en France Le problème c'est que les substances que peuvent contenir ces piqûres disparaissent vite. Pareil pour les drogues diluées dans les verres, comme le GHB, qui disparaît en quelques heures. C'est pourquoi quand une personne qui pense avoir été droguée à son insu se présente aux urgences de Nancy, désormais le médecin peut lui proposer des prélèvements avant même le dépôt de plainte. Des prélèvements immédiats "Si le contexte est évocateur d'une soumission chimique on va lui proposer de réaliser ces prélèvements en lui expliquant la démarche et ensuite charge à elle de faire son cheminement", explique le docteur Emmanuel Puskarczik, chef de service du centre antipoison de Nancy. "On va lui laisser cinq jours de temps de réflexion. Au bout des cinq jours si elle n'a pas été porter plainte, les prélèvements seront détruits", ajoute-t-il. >> TÉMOIGNAGE. Le mystère des piqûres en boîte de nuit : "J’ai ressenti une douleur assez vive au bras d’un coup", confie une victime Que vont devenir ces prélèvements si la personne a bel et bien porté plainte dans le temps imparti ? "Ces prélèvements pourront être réquisitionnés par la justice et suivre le cheminement qui est attendu", explique Emmanuel Puskarczik, "c'est-à-dire la consultation en médecine légale. Et l'exploitation pour essayer de rechercher les substances psycho-actives éventuellement en cause". France Bleu précise que les médecins du CHRU de Nancy pourront également appuyer le dépôt de plainte de la victime en appelant la police.

You can share this post!