Pierre-Jean Chalençon admet avoir organisé une fête privée au palais Vivienne

Dans un reportage diffusé sur M6 le 2 avril dernier, certains téléspectateurs ont cru reconnaître la voix de Pierre-Jean Chalençon lors d'une soirée privée organisée au palais Vivienne. Une rumeur confirmée par son avocat. Des images qui semblent dater d'un autre temps. Alors que la France s'apprête à connaître son troisième confinement, le gouvernement rappelle chaque semaine combien il est essentiel d'éviter le plus possible les rassemblements en famille ou entre amis, tandis que les soirées privées après 19 heures, heure du couvre-feu, sont interdites. Toutefois le 2 avril dernier, M6 diffusait dans le 19h45 un reportage en caméra caché, dans un palais parisien où avait lieu ce qui ressemblait à une fête privée, et ce, au palais Vivienne. Un lieu que certains connaissent bien, puisqu'il s'agit de la demeure de Pierre-Jean Chalençon, collectionneur d'art admirateur de Napoléon et ancien acheteur d'Affaire conclue sur France 2. S'il a d'abord démenti avoir organisé un dîner de la sorte chez lui, celui qui est dans le reportage présenté comme un "collectionneur renommé" a fini par admettre les faits par le biais de son avocat. "L'avocat de P-J Chalençon reconnaît ce soir dans un communiqué à l'AFP que son client est finalement bien la voix déguisée du reportage de M6", rapporte un journaliste sur Twitter. Une soirée par ailleurs fastueuse pour les quelques quarante convives présents, qui ont déboursé pas moins de 220 euros pour participer à ce dîner, sans masque et en se faisant la bise visiblement en toute sérénité. Pierre-Jean Chalençon a-t-il dîné avec des ministres ? Joint par téléphone par M6, Pierre-Jean Chalençon avait justifié cette soirée en précisant avoir "dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres". Une phrase qui a provoqué un véritable tollé au sein du gouvernement, tandis que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé au préfet de police de Paris de "vérifier l'exactitude des faits rapportés" et à "poursuivre les organisateurs et les participants" de ces soirées, tandis que les restaurants demeurent portes closes depuis le 30 octobre dernier. Toutefois, l'avocat du collectionneur a assuré que son client avait dit cette phrase sur le ton de "l'humour". "Il manie avec brio le sens de l'absurde", a-t-il conclu. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités