Olivier Véran pris pour cible : ces graves menaces qui planent sur le ministre
Dans un article paru ce dimanche 9 mai, un article du JDD révèle qu'Olivier Véran était visé par plusieurs membres d'un groupuscule néonazi interpellés par la DGSI mardi dernier.
Il est en première ligne depuis la crise sanitaire. Depuis sa nomination au poste de ministre de la santé il y a plus d'un an, Olivier Véran est régulièrement la cible de critiques par le public, notamment en ce qui concerne la gestion de la crise sanitaire. Ce dimanche, le JDD a dévoilé que le ministre avait carrément été désigné comme cible par des membres d'un groupuscule néonazi pour un attentat. Selon le journal, trois d'entre eux, appartenant au groupuscule Honneur et nation, ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placés en détention provisoire à la suite de leur interpellation mardi dernier. Olivier Véran n'était pas le seul élément visé par ce groupe à en croire le JDD, puisqu'ils comptaient également s'en prendre à une loge maçonnique ainsi qu'à des lieux communautaires. En effet, dès le mois de février, le parquet national antiterroriste avait ouvert une enquête après la découverte d'un certain "projet Alsace" qui avait pour cible une loge maçonnique en Moselle. Lors d'une perquisition chez l'un des membres du groupuscule néonazi, la police a saisi un portrait de Hitler, un exemplaire de Mein Kampf ainsi que des médailles du Troisième Reich. Autre détail intriguant : selon une source proche du dossier, citée par Vosges Matin, certains des interpellés étaient en contact avec Rémy Daillet, visage du mouvement complotiste français résidant en Malaisie et soupçonné d'être impliqué dans l'enlèvement de la petite Mia en avril dernier.
Olivier Véran : sa conjointe déjà ciblée par des menaces
La compagne d'Olivier Véran, Coralie Dubost, a fait l'objet de menaces de mort en décembre dernier, poussant la députée à déménager dans un lieu plus sûr. "Je reçois de plus en plus de menaces écrites. Ça, c'est curieux. J'ai déposé plainte les premières fois et ensuite, j'ai tort parce que j'ai arrêté de déposer plainte (...) J'ai dû déménager parce que j'avais été menacée à mon appartement en début de mandat. Et j'ai fait attention, chose que je n'aurais jamais faite, à prendre une résidence sécurisée. Ce sont des détails qui ne m'auraient pas traversé l'esprit", expliquait-elle à France Bleu.
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