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Arts et People

Nadège Beausson-Diagne : victime d'un pédocriminel, elle raconte les viols subis à 9 ans

A l'âge de neuf ans, Nadège Beausson-Diagne a été violée à plusieures reprises par un ami de sa mère. Une expérience douloureuse sur laquelle elle est ouvertement revenue. Un témoignage poignant. "Le fiancé d'une amie de ma mère m'a violée régulièrement en me disant que c'était notre secret, de ne surtout pas le dire à ma mère. J'ai cru que j'allais mourir, je me rappelle de cette douleur. Je n'ai rien dit. "#JeSuisUneVictime",écrivait en mars 2020 sur TwitterNadège Beausson-Diagne. Un an plus tard, à l'heure où la parole se libère de plus en plus sur le sujet, elle a fait le choix de témoigner à nouveau. Dans une interview accordée à Konbini elle est revenue, face caméra, sur cette douloureuse partie de son enfance. Celle durant laquelle elle a été la cible, durant plusieurs mois, d'un pédocriminel. L'actrice de 48 ans s'est exprimée sans langue de bois. "Quand j'avais neuf ans, j'ai été violée par Michel, que j'appelle Michel le bâtard. La première fois, parce qu'il y a eu plusieurs viols, j'étais à la maison avec mon frère. Lui, il était censé nous garder (...) Il m'a prise sur ses genoux, a mis sa main sous ma jupe, puis dans ma culotte, il m'a pénétrée avec ses doigts", raconte-t-elle d'abord. Cela fait presque quarante ans que Nadège Beausson-Diagne a été victime de ces agressions sexuelles mais elle assure se "souvenir de la douleur" ressentie sur le moment. "J'ai eu l'impression de mourir." "Le pédocriminel est plus fort que l'enfant vulnérable" Ces viols se sont répétés et Nadège Beausson-Diagne s'est murée dans le silence. D'abord car son agresseur le lui avait demandé - dans le cas contraire, il ferait du mal à sa famille, lui avait-il dit - mais aussi à cause d'une "amnésie traumatique" qui "enferme tout ce qui s'est passé". Car, elle ne manque pas de le souligner, "cette agression, elle n'est pas consciente" et "le pédocriminel est plus fort que l'enfant vulnérable". C'est à l'âge de vingt-cinq ans, après avoir appris que son agresseur était impliqué dans d'autres affaires similaires, qu'elle a osé en parler à sa mère. Celle que l'on retrouve dans Meurtres à Cayenne indique avoir mis trente années à "trouver la paix". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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