Mylène Demongeot : de quelle redoutable escroquerie avait-elle été victime ?
En 2019, le banquier Frédéric Levesque avait été condamné par le tribunal correctionnel pour escroquerie, abus de confiance et faux. Parmi ses clients célèbres, l'actrice Mylène Demongeot.
Ils sont nombreux à s'être faits avoir : Isabelle Adjani, Alexandre Arcady ou bien encore Mylène Demongeot, décédée le 1er décembre 2022. Au début des années 2000 Frédéric Levesque proposera des crédits très avantageux à des clients fortunés. Ce qu'ils ne savaient pas c'est que les fonds provenaient en réalité du compte d'un retraité parti aux États-Unis. Mais pour éviter que le compte de riche retraité ne se retrouve à découvert, il a emprunté sur d'autres comptes. L'arnaque durera pendant des années. Le banquier a été condamné à trois ans d'emprisonnement en 2019 par le tribunal correctionnel pour escroquerie en 2011-2012 et abus de confiance et faux entre 2003 et 2012. Il a également été condamné à reverser des dommages et intérêts aux banques qui l'ont employé au fil des années et a été interdit d'exercer le métier de banquier.
Toutes ses économies envolées
Mylène Demongeot perdra au total 2 millions d'euros. L'actrice raconta cette escroquerie dans un livre Très chers escrocs (ed. L'Archipel). La somme provenait de la vente de la maison à Porquerolles où son mari, Marc Simenon, a trouvé la mort et représentait l'intégralité des économies de Mylène Demongeot. Le gestionnaire de comptes a fait croire qu'il prenait l'argent de l'actrice pour le placer dans une autre banque où il allait travailler mais en réalité avait été licencié. Il s'en est en réalité servi pour financer des sociétés créées à son nom et a dilapidé la fortune de Mylène Demongeot.
En 2017, deux ans avant la condamnation du banquier, elle avait partagé sa colère : elle attendait toujours que les 2 millions lui soient reversés mais malgré plusieurs actions en justice, elle n'en avait pas revu la couleur. "Si un jour je récupère mon argent, je ne crois pas que je le placerai dans une banque", avait-elle confiée à l'époque à nos confrères du Figaro.