Mort des frères Bogdanoff : la teneur de leurs derniers échanges à l'hôpital dévoilée
Un article de Paris Match paru le 6 janvier revient sur les derniers jours des frères Bogdanoff, de l'apparition de leurs premiers symptômes à leur hospitalisation à Georges Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris.
Malgré un test négatif réalisé à la pharmacie le 10 décembre, Igor Bogdanoff se sent fiévreux. Il choisit donc d'annuler son dîner prévu le lendemain avec deux de ses trois sœurs. Grichka, de son côté, fait silence radio. Très fatigué, il ne répond plus aux appels, si ce n'est ceux de son frère. Comme l'indique Paris Match, les jumeaux étaient "en permanence connectés l'un à l'autre". Finalement, c'est Chaymae, la compagne de Grichka Bogdanoff, qui appelle les pompiers, inquiète de ne pas avoir de nouvelles. Ce dernier est admis à l'hôpital Georges Pompidou, inscrit sous X (comme Temps X, fortuitement) pour préserver son anonymat. Si Grichka se montre plutôt confiant, persuadé de sortir le lendemain, les médecins, eux, ont quelques réserves. Igor se fait hospitaliser à son tour, à la demande de son frère qui parvient à le convaincre. Placés à deux chambres d'écart, ils passent leur temps "pendus au téléphone" l'un avec l'autre, ne laissant pas la maladie entraver leur connection gémellaire. D'après les informations de Paris Match, Igor et Grichka Bogdanoff ne perdent rien de leur curiosité et de leur esprit scientifique, allant jusqu'à comparer leurs analyses dans ce qui fera partie de leurs derniers échanges. "Tu as été à combien d'oxygénation, toi ?", se demandent-ils.
Frères Bogdanoff : refusaient-ils de se faire soigner ?
D'après les informations de Paris Match, les frères Bogdanoff redoutaient les substances chimiques et donc par conséquent, le vaccin. Résolus à mener l'hygiène de vie la plus saine et la plus naturelle, ils ne "prenaient jamais de médicaments", se nourrissaient "de graines" faisaient du sport et ne "buvaient pas d'alcool". Selon le journal, les jumeaux avaient pour habitude de "fuir les médecins" et refusaient de se faire soigner. Un choix qu'ils ont fini par écarter pour se faire hospitaliser... "Trop tard", selon certains.
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