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Arts et People

Mort de Françoise Bourdin : comment la mort de son fiancé dans des circonstances dramatiques a lancé sa carrière

La romancière aux quelque 47 romans est morte à l'âge de 70 ans, alors que ses livres caracolaient en tête, aux côtés des best-sellers français. Mais sa carrière prolifique a démarré tragiquement. Ses romans se vendent encore comme des petits pains, elle cumulait l'an passé 15 millions d'exemplaires vendus, tant son écriture séduit et plaît aux lecteurs, sur un pied d'égalité avec Marc LévyouGuillaume Musso. Mais ce que les gens ignorent davantage à propos de Françoise Bourdin est que sa carrière a démarré dans des circonstances tragiques, comme si l'écriture était devenu son refuge. Une chute de cheval dramatique, sous ses yeux d'adolescente Françoise Bourdin n'a que 16 ans lorsqu'elle vit l'un des plus traumatisants moments de sa vie d'adolescente : son fiancé, un cavalier chevronné, participe à une compétition à Bâle et se tue accidentellement sous ses yeux. Profondément meurtrie par la perte de celui qu'elle aime, elle écrit son premier roman, "les soleils mouillés", qui raconte l'histoire d'une jeune femme passionnée d'équitation. Il sera publié en 1972, quand Françoise Bourdin a 19 ans, aux éditions Julliard. L'année suivante sort son deuxième livre "de vagues herbes jaunes" qui sera adapté à la télévision par Josée Dayan, avec Laurent Terzieff dans le rôle principal. Françoise Bourdin a ensuite choisi un ami d'enfance pour compagnon et s'est consacrée à sa vie de famille, pendant près de vingt ans, avant de revenir à l'écriture en 1991, avec le roman "sang et or". Traduits dans douze langues, les romans de Françoise Bourdin se revendiquent de la "littérature populaire", car celle-ci affectionnait particulièrement écrire "des histoires qui nous rassemblent". Cette fille d'artistes lyriques a tiré sa révérence le jour de Noël, alors qu'elle avait encore publié en 2022 "Un si bel horizon"chez Plon, un succès de libriairies, comme à son habitude. Discrète, elle avait longtemps regretté ne pas avoir été récompensée pour son oeuvre, mais avait assuré en juin 2021 avoir tourné la page. "Aujourd'hui, on s'intéresse davantage à moi et j'en suis ravie. Mais en réalité, tout ça m'est un peu égal. J'en ai souffert, je n'en souffre plus. Ce que je n'aime pas, c'est l'idée que mon public soit parfois moqué, car mépriser les romans populaires c'est mépriser son lectorat. Celui-ci n'a pas forcément mauvais goût, plaire n'est pas forcément suspect".

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