Françoise Bourdin : la célèbre romancière morte à l'âge de 70 ans le jour de Noël
Françoise Bourdin, célèbre romancière, est morte à l'âge de 70 ans le jour de Noël. C'est son groupe d'édition, Editis, qui a annoncé la triste nouvelle.
Elle ne verra pas la nouvelle année. Malheureusement, Françoise Bourdin, célèbre romancière, est morte à 70 ans le jour de Noël. C'est son groupe d'édition, Editis, qui a annoncé la triste nouvelle via un communiqué. "J'adresse mes plus sincères condoléances à la famille de Françoise Bourdin, à ses deux filles, Fabienne et Frédérique, à ses petits-enfants, je pense à toutes les équipes, de Belfond, de Plon et de Pocket, qui ont travaillé avec elle depuis tant d'années, ainsi qu'à ses millions de lecteurs fidèles", a déclaré la directrice générale du groupe, Michèle Benbunan, sans donner davantage de détails quant à son décès.
Mort de Françoise Bourdin : "J'en ai souffert..."
Romancière aux 15 millions de livres vendus, François Bourdin se plaçait parmi les auteurs français ayant vendu le plus de livres, derrière Guillaume Musso, Marc Levy ou Katherine Pancol. C'est à elle que l'on doit notamment les livres à succès "Les vendanges de juillet", "Le choix d'une femme libre" ou encore "Le meilleur est à venir". Tout au long de sa carrière, elle aura écrit une cinquante d'ouvrages traduits en 12 langues. Dès son plus jeune âge, elle s'était passionnée pour la littérature. À 20 ans, elle avait signé chez Julliard son premier contrat pour "Les Soleils mouillés". Suivi d'un deuxième roman, "De vagues herbes jaunes", très vite adapté au cinéma par Josée Dayan avec, dans le rôle principal, Laurent Terzieff.
Si François Bourdin avait ensuite fait une pause pour s'occuper de sa vie de famille, elle s'était rapidement remis sur le chemin de l'écriture après sa rencontre avec Tony Cartano, des Éditions Belfond. C'était la grande histoire de sa vie. Et malgré son succès, elle se faisait discrète. "Aujourd'hui, on s'intéresse davantage à moi et j'en suis ravie. Mais en réalité, tout ça m'est un peu égal. J'en ai souffert, je n'en souffre plus. Ce que je n'aime pas, c'est l'idée que mon public soit parfois moqué, car mépriser les romans populaires c'est mépriser son lectorat. Celui-ci n'a pas forcément mauvais goût, plaire n'est pas forcément suspect", racontait-elle dans à Laurence Caracalla en juin 2021.