Meurtre d'Aurélie Vaquier : l'ADN a parlé, son compagnon reste incarcéré

Jeudi 22 avril, le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, a confirmé que le corps retrouvé au domicile d'Aurélie Vaquier le 7 avril est bien celui de la jeune femme disparue. Un dénouement différent paraissait compliqué, mais c'est désormais confirmé. Le corps retrouvé mercredi 7 avril à Bédarieux (Hérault) est bien celui d'Aurélie Vaquier, disparue le 28 janvier dernier. La confirmation a été apportée ce 22 avril par le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, suite à une expertise génétique menée par l'institut médico-légal de Montpellier. Selon le rapport, les médecins légistes n'ont pas encore pu déterminer les causes de la mort de la jeune femme. "Il n'y a pas de lésion visible. Quant à la date de la mort, elle serait compatible avec la date de la disparition d'Aurélie Vaquier, le 28 janvier", ont estimé les deux coroners en charge du dossier. Pour rappel, la disparition d'Aurélie Vaquier a été signalée le 29 janvier dernier par son compagnon, Samire L., qui a expliqué avoir vu sa compagne quitter son domicile de Bédarieux avec "quelques affaires et une trousse de toilette". Selon lui, Aurélie Vaquier souhaitait s'isoler pour s'adonner à sa passion, l'écriture. La découverte de son corps le 7 avril, sous une dalle de béton située à son domicile, incrimine néanmoins sérieusement son compagnon. D'abord placé en garde à vue, Samire L. a été mis en examen pour"meurtre aggravé" et incarcéré à la prison de Béziers. Demande de mise en liberté rejetée Entendu à huit clos mardi 20 avril par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier, le compagnon d'Aurélie Vaquier clame son innocence. "Je suis le coupable idéal pour la presse. Mon honneur est sali", a-t-il lancé pendant l'audition, selon France Bleu Hérault. Le suspect a alors fait une demande de mise en liberté, rejetée ce jeudi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier. Âgé de 39 ans, il demeure en détention provisoire dans l'attente de nouveaux éléments dans l'enquête. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités