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Arts et People

Meeting de Marine Le Pen : les équipes de Quotidien toujours pas les bienvenues

Ce samedi 5 février 2022, Marine Le Pen a organisé un meeting à Reims dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle. Seulement tout le monde n'était pas les bienvenus et les équipes de Yann Barthès pour Quotidien en ont encore fait les frais. Le meeting de la candidate du Rassemblement National du weekend du 5 et 6 février à Reims a fait parler de lui pour plusieurs raisons. La première est que Marine Le Pen a pris de court tous les journalistes en se mettant à parler de sa vie à la fin du meeting. Une façon peu subtile de se démarquer de son concurrent le plus direct Eric Zemmour dont le meeting avait lieu au même moment, et de donner l'illusion qu'elle est réellement accessible et proche du peuple. Seulement ce comportement qui se veut tourné vers son public est loin d'être appliqué à tout le monde. Car une fois n'est pas coutume, les journalistes de Quotidien se sont rendus sur place afin de couvrir le meeting, et une fois n'est pas coutume, ils se sont fait recaler à l'entrée. Dans l'émission Quotidien du 7 février diffusée sur TMC dont un extrait a été repris par le compte Twitter officiel de l'émission, il est bien souligné que "ce weekend, Marine Le Pen tenait meeting à Reims. A peine entrés, l'attachée de presse de la candidate nous met dehors. Du coup, on est restés sur le trottoir, pour parler aux militants". Comme souvent, les journalistes de Quotidien doivent faire avec ce qui leur est accessible, en l'occurrence les militants de Marine Le Pen qui s'apprêtaient à aller voir son meeting. Les propos recueillis sont donc, sans surprise, élogieux pour la candidate et insultants pour son concurrent Eric Zemmour, sans pourtant que beaucoup soient capables de différencier le programme des deux candidats d'extrême-droite. Polémique autour du salaire de Marine Le Pen Si lors de son meeting, Marine Le Pen n'a pas hésité à parler de sujets privés tels que le divorce de ses parents ou encore l'attentat que sa famille a subi lorsqu'elle était enfant, elle a été beaucoup moins loquace sur la dernière polémique qu'elle a provoquée. En effet selon Libération, la candidate d'extrême-droite à l'élection présidentielle continuerait de toucher les 5000 euros mensuels qui vont avec le statut de président(e) du Rassemblement National, statut qu'elle n'a plus depuis septembre 2021 puisque Jordan Bardella a pris sa place. Il ne s'agit dans tous les cas sûrement pas de sa dernière polémique avant le premier tour de l'élection présidentielle qui aura lieu le dimanche 10 avril prochain. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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