McKinsey Gate : Emmanuel Macron s'énerve en pleine interview
Emmanuel Macron était invité sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3 ce dimanche 27 mars. Un entretien au cours duquel le chef de l'État a été interrogé sur la polémique concernant les contrats du cabinet de conseil McKinsey. Et il n'a pas caché son agacement.
"S'il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal". Emmanuel Macrons'est énervé ce dimanche 27 mars, alors qu'il était invité dans l'émission Dimanche en politiquesur France 3. Le président de la République répondait à ceux qui lui reprochent les nombreux contrats passés par l'Etat avec des cabinets de consultants, notamment McKinsey.
Le 17 mars dernier, le Sénat a révélé que le nombre de contrats de l'État avec ces cabinets avaient "plus que doublé" entre 2018 et 2021, pour un montant record de plus d'un milliard d'euros en 2021. Et ce vendredi 25 mars, les sénateurs ont saisi la justice pour "suspicion de faux témoignage" contre un dirigeant de McKinsey qui avait assuré mi-janvier que le cabinet payait bien l'impôt sur les sociétés en France. Un sujet extrêmement sensible pour le gouvernement, accusé d'avoir multiplié les contrats avec ces cabinets depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron, avec des contrats le plus souvent non divulgués au public.
Emmanuel Macron justifie le recours aux cabinets de conseil
"On a l'impression qu'il y a des combines, c'est faux", a répondu le présidentavec une pointe d'agacement, avant d'ajouter : "Aucun contrat n'est passé dans la République sans qu'il respecte la règle des marchés publics." Il a également expliqué que pour lui, lorsque des ministères sont "jour et nuit au travail", "qu'ils demandent des prestataires extérieurs pour les aider ne me choque pas".
Alors que le cabine McKinsey est mis en cause par le Sénat pour ne pas avoir payé d'impôt sur les sociétés en France depuis plusieurs années, Emmanuel Macron a estimé que cette situation s'expliquait par les règles fiscales en vigueur. Or "je me suis battu" pour instaurer un impôt minimal sur les grandes entreprises, a-t-il poursuivi, "et dans quelques mois ces cas pourront être bannis".
Loading widget
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités