Marlène Schiappa : la ministre torpille Audrey Pulvar après ses propos sur les “personnes blanches”
Depuis plusieurs jours, le syndicat étudiant de l'Unef est sous le feu des critiques, accusé d'organiser des groupes de paroles interdits aux personnes blanches. Après de récents propos controversés d'Audrey Pulvar à ce sujet, Marlène Schiappa a réagi au micro de RTL le 29 mars.
Voilà plus d'une semaine que l'Unef se retrouve au cœur des critiques après la mention de réunions destinées aux victimes de racisme et de discriminations organisées en non-mixité. Un sujet brûlant qui divise les foules et sur lequel s'est expriméeMarlène Schiappa, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, qui était invitée sur le plateau de RTL ce lundi. "La République est une et indivisible", a déclaré la femme politique avant d'ajouter : "La solution ne peut pas passer par de l'exclusion." Marlène Schiappa a également commenté les récents propos d'Audrey Pulvar à ce sujet, alors que la candidate socialiste était invitée sur le plateau de BFMTV ce samedi. Interrogée sur la controverse qui anime le débat public depuis plusieurs jours, Audrey Pulvar avait répondu qu'il n'était pas envisageable, selon elle, de "demander aux personnes blanches de rester derrière la porte" lors d'une réunion sur le racisme contre les personnes noires ou métisses, mais qu'on pouvait leur demander, en revanche, "de se taire et d'être spectatrice ou spectateur silencieux." Des propos qui ont déclenché une vague d'indignation sur la Toile, principalement chez des figures de la droite.
Audrey Pulvar, "à la remorque des idées indigénistes" selon Marlène Schiappa
Ce lundi, Marlène Schiappa s'est exprimée à son tour sur les propos tenus par Audrey Pulvar. "Il me semble que là, Audrey Pulvar et une partie d'ailleurs de l'Unef, et une partie du Parti socialiste (...) sont à la remorque des idées indigénistes en souhaitant qualifier les personnes en fonction de leur couleur de peau", a déclaré la ministre déléguée. "Qu'il y ait des groupes de parole et que des victimes de racisme ou de sexisme s'expriment : oui, c'est important. Mais à aucun moment, on doit demander à quelqu'un de se taire ou de sortir en fonction de sa couleur de peau."
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