Marine Le Pen : bousculée en plein duplex en Guadeloupe, la candidate va porter plainte
Ce samedi 26 mars, alors qu'elle enregistrait une interview depuis la Guadeloupe, Marine Le Pen a été bousculée par des manifestants. Rapidement exfiltrée, la candidate va porter plainte.
Marine Le Pen a été chahutée. A deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle, la candidate du Rassemblement national s'est envolée pour la Guadeloupe ce samedi 26 mars. A Pointe-à-Pitre, alors qu'elle enregistrait un duplex pour l'émission Dimanche en politique, elle a été bousculée par des manifestants de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe et l'Alliance nationale Guadeloupe. Dans l'hôtel de Marine Le Pen, une trentaine de personnes s'est introduit en criant : "Le Pen dehors !", "Le Pen raciste !" Sur place, ils auraient jeté des bouteilles en sa direction et lui auraient arraché le micro des mains, avant qu'elle ne soit exfiltrée par son équipe de sécurité. "L'hôtel n'était absolument pas protégé et les forces de l'ordre ont mis plus d'une heure à arriver", a regretté un membre de l'équipe de campagne auprès de franceinfo.
Ce dimanche 27 mars, le duplex en question a été diffusé dans Dimanche en politique. On entend les militants faire irruption près de Marine Le Pen, interrogée sur son programme. Rapidement, la candidate à l'Elysée a été protégée par son équipe et son garde du corps l'a prise dans ses bras. "Marine Le Pen a pu être évacuée du plateau", a annoncé le présentateur Francis Letellier. Selon les informations de franceinfo, Marine Le Pen et l'ensemble de son équipe comptent porter plainte "après l'irruption d'une vingtaine de manifestants d'extrême-gauche". Laurence Maquiaba, qui faisait partie des manifestants, a expliqué avoir voulu "empêcher" que le message de la candidate soit "diffusé à grande écoute" : "Les Guadeloupéens, malgré l'accueil savamment orchestré, ne veulent pas de cette personne (...) et d'un parti qui n'a pas changé du tout".
Emmanuel Macron condamne cette scène "inacceptable"
Invité sur le plateau de France 3 quelques minutes après la diffusion de ce duplex de Marine Le Pen, Emmanuel Macron a condamné la violence. "Ca me choque, comme tout un chacun, et je condamne avec la plus grande fermeté parce que je tiens au début démocratique, a-t-il réagi. Je combats les idées de madame Le Pen mais avec respect. (...) La scène que l'on voit de voir est absolument inacceptable. Il faudra tout faire pour que des clarifications soient apportées et que la justice passe." Depuis le début de la campagne présidentielle, plusieurs candidats ont été chahutés. C'est notamment le cas d'Eric Zemmour, qui avait reçu un oeuf sur la tête lors de sa visite à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne. Ou encore de Valérie Pécresse, aspergée d'une poudre rose lors de sa visite du siège de la Confédération des petites et moyennes entreprises.
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