Maëlys De Araujo : ce geste déchirant de son père en plein deuil, "Joachim a voulu finir ce qu'il avait commencé"
Alors que le 31 janvier prochain s'ouvrira le procès de Nordahl Lelandais pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre de Maëlys De Araujo, les parents de la petite fille tentent toujours de surmonter le deuil.
Cinq ans après le drame, la douleur est toujours vive. Durant l'été 2017, alors qu'elle assistait à un mariage en compagnie de ses parents, Maëlys de Araujo a été enlevée par Nordahl Lelandais, avant d'être tuée à l'âge de 8 ans. Si l'ancien maître chien plaide la mort accidentelle, les proches de la petite fille n'en croient pas un mot, et souhaitent désormais que justice soit rendue, tandis que "l'Autre", comme la mère de Maëlys le surnomme, encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour "enlèvement, séquestration et meurtre", ainsi que sur des attouchement sexuels commis sur deux cousines mineures et détention d'images pédopornographiques.
Alors que le procès débutera le 31 janvier prochain, les proches de Maëlys multiplient les témoignages bouleversants. Et tous usent de gestes déchirants pour tenter de faire le deuil de la fillette, comme son père Joachim. En effet, après l'inhumation de sa fille, celui-ci a décidé de terminer les travaux qu'il avait commencé dans sa chambre, peu de temps avant sa disparition. "Au printemps 2018, Joachim a voulu finir ce qu'il avait commencé. Ça lui a pris plusieurs mois et, à la fin, je me suis attaquée au rangement des affaire de ma fille", s'est ainsi souvenue la mère de Maëlys dans les colonnes du Parisien, mercredi 26 janvier.
Maëlys a "aidé son papa" avant sa disparition
L'occasion pour elle de se rappeler que la petite Maëlys, déterminée à investir sa nouvelle chambre au plus vite, avait même décidé "d'aider son papa en posant le coton d'isolation au sol". "Elle trouvait que ça n'avançait pas assez vite", a-t-elle confié. Déterminée à ce que Nordahl Lelandais paie pour ses crimes, Jennifer de Araujo refuse que ce dernier "capte seul l'attention médiatique", tandis qu'elle a été sans pitié avec lui lorsqu'ils ont découvert le corps de la fillette. "Quand il a montré l'endroit où il avait laissé ma fille pendant plus de six mois, toute seule, dans la forêt, je lui ai dit qu'il avait abandonné ma fille comme un déchet toute seule dans la nature, qu'il n'était qu'un monstre et un pédophile, qu'il n'avait pas d'âme et qu'il méritait de pourrir en prison", a-t-elle ainsi confié dans C à vous.
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