Lisa Azuelos : comment la réalisatrice s'est apaisée à la mort de sa mère, Marie Laforêt
Après la mort de sa mère, Marie Laforêt, Lisa Azuelos s'est apaisée. Avant sa disparition, la réalisatrice a eu le temps de lui dire au revoir comme elle le voulait.
Le 2 novembre 2019, Liza Azuelos a perdu sa maman. A 80 ans, Marie Laforêt est morte après une bataille contre un cancer des os généralisé. Une disparition bouleversante pour la famille de l'actrice, notamment ses enfants Lisa Azuelos, Jean-Medhi-Abraham Azuelos et Eve-Marie-Deborah Kahn-Sriber. Plus de deux ans et demi après avoir dit adieu à sa célèbre maman, la réalisatrice d'I Love America s'est confiée dans les colonnes du Parisien. "Je ne fais jamais de films pour régler des problèmes : c'est parce que j'ai réglé un problème que je suis capable d'en faire un film", a-t-elle expliqué au sujet de son dernier long-métrage, où la relation de son personnage principal et de sa mère est très importante.
En disant adieu à Marie Laforêt, Lisa Azuelos s'est sentie apaisée. "Ma mère est morte, j'ai pu lui dire au revoir, et ainsi lui redire bonjour. Elle a laissé une place avec sa mort, et bizarrement cela m'a permis de pardonner beaucoup de choses, de recevoir beaucoup d'amour d'elle, a-t-elle continué auprès de nos confrères. Moi je crois à une vie pleine d'amour après la vie." Si elle était aussi sereine lors du départ de sa mère, c'est parce que la réalisatrice s'y était préparée, notamment en réalisant une retraite de méditation Vipassana de neuf jours durant laquelle elle n'a pas parlé. "Je m'étais déjà beaucoup intéressée au développement personnel, à la méditation. Ca a changé ma vie, j'ai pu affronter et le départ de ma mère, et le confinement", confiait-elle à Gala.
Lisa Azuelos : "Elle croyait que le bonheur était dans l'autonomie"
Longtemps décrite comme une mère très dure avec ses enfants, Marie Laforêt entretenait une relation spéciale avec son fils et ses deux filles. "Maman n'était pas une mère indigne, contrairement à ce qu'on a pu lire ici ou là ! Je pense plutôt qu'à cause de son passé cabossé, elle nous a élevés avec cette idée fixe de tout faire pour qu'on n'ait pas besoin d'elle, assurait Debora Kahn-Sriber dans les colonnes du magazine Elle, après son décès. De nous armer pour qu'on soit capables de se débrouiller tout seuls." Lisa Azuelos, elle aussi, voulait tordre le cou aux rumeurs. "J'ai essayé de lui expliquer que la meilleure façon d'armer des enfants, c'était de les gaver d'amour, elle pensait le contraire, décrivait la réalisatrice à nos confrères. Elle croyait que le bonheur était dans l'autonomie".
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