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Sports

Lille s’impose face au PSG au Parc des Princes et prend la tête de la Ligue 1

L'attaquant du PSG Neymar cherche la balle avec le joueur de Lille Tiago Djalo, au Parc des Princes, à Paris le 3 avril 2021. Lille s'est imposé logiquement sur le terrain du PSG (0-1), samedi, pour prendre, seul, la tête du Championnat de France, après la 31e journée. Le PSG, méconnaissable, inquiète avant d'aller défier le Bayern Munich mercredi. Les Nordistes de Lille se sont imposés au Parc des Princes face au PSG (0-1), samedi 3 avril, prenant seuls la tête du championnat de France, après la 31e journée. Inquiétant pour le PSG qui doit aller défier mercredi le Bayern Munich en quart de finale de Ligue des Champions. Au Parc des Princes, les Nordistes ont réussi l'après-midi qui restera comme celle de la passation de pouvoirs, s'ils réussissent à remporter le titre. Ils ont battu le tenant du titre chez lui, grâce au but de Jonathan David (20e), avec une maîtrise qui fait d'eux le nouveau favori numéro 1 pour soulever l'Hexagoal dans deux mois. Le roi Paris n'est pas encore déchu, mais c'est comme si son sceptre était cassé. Victimes de leurs émotions, à l'image de Neymar qui a été exclu (90e) après deux gestes d'humeur, ils ont été indignes de leur rang. Lille (66 pts) reprend trois points d'avance sur le PSG (63 pts), deuxième en danger qui regarde désormais dans ses rétroviseurs, Monaco (62 pts) et Lyon (60 pts) étant à l'affût. Jusqu'à fin mai, avec sept rencontres restantes, le sprint final s'annonce serré. Neymar à côté Pour Paris, le contrat est simple : tout gagner et attendre un échec lillois. Mais l'équipe de la capitale n'a pas été du genre à emprunter les chemins les plus directs cette saison. Après avoir battu les Lillois en Coupe de France (3-0) il y a deux semaines et demie, puis l'OL à Lyon en Championnat (2-4), voilà que les hommes de Mauricio Pochettino se remettent à divaguer, avec une irrégularité à donner la nausée. Seule constante : le PSG perd à chaque fois face aux gros à domicile (Monaco, Lille, Marseille, Lyon), une mauvaise manie qui pourrait lui coûter le titre. Peut-être est-ce l'approche du quart de finale aller de Ligue des champions, mercredi 7 avril à Munich, mais jamais les Parisiens n'ont donné l'impression d'être entrés dans leur match. Pis, ils se sont laissés gagner par la nervosité, notamment au cours d'une première période engagée qui les a vus récolter autant de cartons jaunes que réussite de tirs cadrés (2). En grande difficulté, le latéral Thilo Kehrer a incarné ce Paris des tout petits jours. Mais il est injuste de laisser l'Allemand porter seul le poids de cette après-midi ratée, tant les cadres sont passés au travers. À commencer par Neymar, titulaire pour la première fois en près de deux mois, après une blessure à un adducteur, qui a joué à contretemps, sans réussir ses décalages habituels. Lui aussi a fait des mauvais gestes, comme mettre sa main sur le visage de Benjamin André, ce qui lui a valu un avertissement (48e). En fin de match, il a bousculé Tiago Djalo, synonyme de second jaune et d'exclusion (90e). Après Marseille en septembre, c'est la deuxième fois que "Ney" voit rouge cette saison. Pour le reste, il n'a pas cadré sa reprise acrobatique (7e), ni sa tête bien placée (69e). Son coup franc de la dernière chance (88e) a fini dans les tribunes vides. David buteur Kylian Mbappé s'est créé une bonne occasion, arrêtée par Mike Maignan (15e), et a également tenté de faire parler sa vitesse (51e). Mais il s'est aussi distingué par une talonnade inutile ratée, qui a provoqué le coup de gueule de Presnel Kimpembe (40e). Le mouvement d'humeur du défenseur parisien est d'autant plus justifié qu'en face, Lille réalisait dans le même temps le match parfait, en équipe. L'ouverture du score de David lui a permis de développer son jeu, à base de défense infranchissable et de contres assassins. Dans sa cage, Maignan a été solide (15e, 27e). En attaque, le Losc a disposé de multiples opportunités en transition, mais il lui a manqué de la justesse pour mieux les faire fructifier (10e, 24e, 39e, 47e, 86e). Le Turc Burak Yilmaz a eu la meilleure occasion, seul face à Keylor Navas, mais le Costaricien a eu le dernier mot (79e). Avant de rencontrer le Bayern, où manquera le milieu Marco Verratti (Covid-19), l'équipe de Mauricio Pochettino inquiète. Mais si elle venait à perdre lourdement en Bavière, sa saison pourrait vite lui échapper. Avec AFP

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