“Léa Salamé était présente” : Marine Le Pen prend à témoin la journaliste, prise de court en pleine interview
Invitée sur France Inter, Marine Le Pen s'est exprimée sur sa vision de la Russie. Mais devant les questions trop insistantes du journaliste Pierre Haski, la candidate a pris à témoin Léa Salamé.
Ce mardi 12 avril, Marine Le Pen était l'invitée de France Inter. La candidate à l'élection présidentielle, récemment qualifiée pour le second tour, a notamment été invitée à réagir au conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine : "Vous disiez sur France 2 qu'après la guerre, je vous cite, 'Poutine pourrait bien redevenir un allié de la France", lui précise le journaliste Pierre Haski, faisant référence à une de ses déclarations lors de son passage dans l'émission Elysée 2022. "Rediriez-vous ça après l'invasion de Boutcha?".
Mais selon Marine Le Pen, sa réponse lors de son passage dans l'émission de France 2 avait été donnée subitement, lors des dernières minutes du programme : "Léa Salamé était présente, c'était trois questions en fin d'émission." Présente dans la matinale de France Inter,Léa Salamé a bel et bien confirmé les propos de la candidate du Rassemblement national : "Oui oui, j'étais là [...] C'est vrai que c'était trois questions rapides." Une fois la confirmation apportée par Léa Salamé, Marine Le Pen précise sa pensée : "Je pensais à la Russie en répondant et c'était avant [...] Boutcha, où j'ai, vous le savez, réclamé une enquête de l'ONU."
Marine Le Pen : "Je peux dire que j'étais en accord avec lui pendant cinq ans"
Marine Le Pen a ainsi évoqué sa vision de l'avenir de l'Europe et de la Russie : "Je pense qu'il serait très négatif pour l'Europe de manière générale que définitivement la Russie s'arrime à la Chine." L'adversaire d'Emmanuel Macron se dit alors en adéquation avec les propos du chef de l'Etat : "Autant je peux le critiquer dans un certain nombre de domaines, autant sur ce sujet-là je peux dire que j'étais en accord avec lui pendant cinq ans." Il existe donc bien un point sur lequel les deux candidats encore en lice pour l'élection présidentielle sont apparemment d'accord.
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