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Arts et People

"Lâchez-moi !” : ceinturée et soulevée du sol, une femme évacuée par la sécurité d'Emmanuel Macron (vidéo)

Ce vendredi 18 mars, Emmanuel Macron était en déplacement à Pau. Avant son arrivée, son service d'ordre a évacué une femme qui "menaçait la sécurité du meeting", selon son entourage. L'arrivée d'Emmanuel Macron a été agitée. Au lendemain de sa conférence de presse, le président-candidat à sa réélection est en déplacement à Pau, dans la ville de François Bayrou. Sur place, il a répondu aux questions des lecteurs de Sud-Ouest et de La République des Pyrénées sur sa campagne présidentielle, à moins d'un mois du premier tour qui se tiendra le 10 avril prochain. Mais avant son arrivée, une femme a été évacuée par le service de sécurité du chef de l'Etat. Selon Sud Ouest, elle était munie d'une accréditation pour entrer dans l'enceinte du palais Beaumont mais ne "faisait pas partie des lecteurs sélectionnés" pour interroger Emmanuel Macron. Comme le rapportent nos confrères, elle comptait poser lui une question sur le thème de la justice. "Je voulais lui parler des bavures judiciaires, du retrait abusif de l'autorité parentale, a expliqué cette mère de famille qui a perdu la garde de ses enfants. On m'a sortie Manu-militari." Selon le journaliste Arthur Berdah, sur place pour Le Figaro, elle a été évacuée par "le service d'ordre du président-candidat" alors qu'elle "prenait des notes et des photos, et filmait avec son téléphone". Interrogé par LCI, l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron a expliqué qu'elle "filmait avec son téléphone en agressant les autres invités", qu'elle "menaçait la sécurité du meeting" : "Donc nous l'avons exfiltrée". Dans une vidéo publiée par La République des Pyrénées, elle explique : "On m'a maltraitée, on m'a violentée, on m'a prise de force, ils étaient dix". Emmanuel Macron : "Je ne me présente pas pour garder une fonction" Selon Arthur Berdah, "la séquence n'a pu être immortalisée par aucune caméra ni aucune chaîne de télévision" puisque qu'aucune "caméra mobile n'a été autorisée à circuler parmi le public". Pour cette séance de questions/réponses, plus de 800 personnes étaient présentes au Palais Beaumont et douze lecteurs ont pu s'entretenir avec le candidat à l'Elysée sur les thèmes qu'ils souhaitaient. Il est notamment revenu sur sa proposition choc de retraite à 65 ans. "Quatre mois tous les ans de sorte que la génération 1969 soit la première à partir à 65 ans", a-t-il clarifié, selon Sud-Ouest. Interrogé pendant de longues minutes, il a conclu : "Je suis le candidat du réel, de la lucidité. Je ne me présente pas pour garder une fonction". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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