La sexagénaire feignait de se recueillir auprès des corps… Il n'en était rien
Une sexagénaire a été interpellée le 24 août dernier dans le Nord de la France pour avoir volé des bijoux sur le corps de deux défunts dans un funérarium.
Une histoire à réveiller les morts. Alors que certains voleurs s'attaquent directement aux bijouteries, une sexagénaire du Nord de la France a eu l'idée morbide de voler des familles endeuillées. Une femme est soupçonnée de s'être rendue au Complexe Funéraire Laurent, à Liévin, au nord d'Arras, pour voler des bijoux sur le corps de deux défunts, rapport LaVoix du Nord.
Les faits remontent au 24 août dernier. Une famille est en train de se recueillir autour d'un cercueil où se trouve la dépouille d'une défunte. Quand "une femme, qu'ils ne connaissent pas, arrive devant la salle", écrit le quotidien régional. Sans trop chercher à savoir qui est cette mystérieuse visiteuse, la famille la laisse seule dans la pièce. Mais cette femme disparaît seulement quelques minutes plus tard. Lorsque les membres de famille se penchent à nouveau au-dessus du cercueil, il découvre avec stupeur que la défunte a été dépouillée.
Elle se faisait passer pour une amie de la défunte
Selon La Voix du Nord, la voleuse s'est emparée du collier, des boucles d'oreilles et des bagues de la défunte. La famille a directement prévenu les policiers du commissariat de Lens qui n'ont pas tardé a interpellé la voleuse présumée. Cette dernière se serait fait passer pour une amie de la défunte, indique France Bleu. En la fouillant, les agents des forces de l'ordre ont mis la main sur d'autres bijoux que ceux signalés par la famille.
Il s'agissait des effets personnels d'un autre défunt qui avait été spolié dans la même journée. Lors de la perquisition menée à son domicile, les policiers ont également trouvé différents avis de décès, selon les informations de France Bleu. Ces documents étaient accompagnés de codes, délivrés aux familles uniquement, qui permettent d'entrer dans le funérarium en dehors des horaires d'ouverture. Remise en liberté à l'issue de sa garde à vue, la sexagénaire devra répondre de ses actes au tribunal en avril prochain.
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