Une sexagénaire victime d'un préjudice sexuel après un accident de la route ?
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Une sexagénaire victime d'un préjudice sexuel après un accident de la route ? En février dernier, une sexagénaire était à la barre de la 2e chambre civile du tribunal de Marseille.
Une sexagénaire a invoqué un préjudice peu commun devant le tribunal de Marseille après avoir été victime d'un accident de voiture. Selon elle, le montant de son préjudice s'élèverait à 48 000 € faisant valoir, qu'après son coup du lapin, elle ne pouvait plus faire satisfaire à son mari...
En février dernier, une sexagénaire était à la barre de la 2e chambre civile du tribunal de Marseille. Elle souhaitait être indemnisée après avoir été victime d'un accident de voiture en novembre 2016 dans un tunnel de la cité phocéenne. Cette dernière avait été percutée par l'arrière de son véhicule, ce qui lui aurait causé un coup de lapin. Jusqu'ici, rien d'extraordinaire... Mais la victime, âgée de 64 ans, a beaucoup fait rire le tribunal et notamment sa présidente, comme le rapporte La Provence. En effet, selon elle, le montant de son indemnisation s'élèverait à 48 000 €, car l'accident lui aurait causé plusieurs préjudices et engendré de nombreux frais tels que les séances de kiné et autres dépenses de soins pour tenter de reprendre une vie normale.
Depuis l'accident, la séxagénaire ne peut "plus satisfaire son mari comme au temps habituel"
Une vie qu'elle semble cependant ne pas être parvenue à retrouver. En effet, la victime de l'accident de voiture n'a pas hésité à lever un préjudice plutôt insolite auquel peu de gens auraient pensé (ou osé dire)... On parle, ici, d'un préjudice sexuel. La sexagénaire a mis en avant le fait que, depuis l'accident, elle ne pouvait "plus satisfaire son mari, ni lui faire de fellations comme au temps habituel (...) à moins d'utiliser un coussin", indique le quotidien. Un désagrément que son avocate n'a même pas osé défendre publiquement à la barre. Mais qu'un expert a tout de même précisé qu'il devait être exclu du calcul de l'indemnisation.
L'avocat de la partie adverse, représentant la compagnie d'assurance, n'a pas manqué d'insister sur cette demande quelque peu inhabituelle. Une affaire qu'il a d'ailleurs décidé de rebaptiser la flûte enchantée. Le défendeur s'est surtout demandé pourquoi ce n'était pas le mari de la sexagénaire qui avait saisi la justice, étant la victime directe de ce dommage collatéral.
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