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Arts et People

“L’école de la vie”, “le poulet yassa”, le cliché des lesbiennes… : ces fois où Léa Seydoux a dérapé

Une interview, un dérapage. Léa Seydoux devrait peut-être tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de s’exprimer. Au fil des années, la comédienne a suscité la polémique a de nombreuses reprises. Des casseroles qui ont fait bouillir les réseaux sociaux lui collent à la peau. Alors qu’elle tient un rôle dans Mission Impossible : Protocole Fantôme – diffusé ce jeudi 29 juin sur M6 – Closer a recensé ces fois où Léa Seydoux a dérapé. Si je vous dis “L’école de la vie”, vous faites instantanément le lien avec Léa Seydoux, non ? L’histoire remonte à mai 2016. Au cours d’une interview, Madame Figaro lui demandait si elle était autodidacte. Réponse de l’intéressée ? “Je ne sais pas comment j’ai appris à jouer… mais on vient tous les deux [avec Xavier Dolan, ndlr] de l’école de la vie.” De quoi faire hurler de rire les internautes.  Et pour cause, Léa Seydoux est issue d’une famille privilégiée et de grands dirigeants de l’industrie cinématographique française. Elle est en effet la petite-fille de Jérôme Seydoux, président de la société de productions Pathé, la petite-nièce de Nicolas Seydoux, président de Gaumont – société dont la directrice générale est d’ailleurs sa cousine Sidonie Dumas. Bref, son nom est loin d’être inconnu dans le milieu du septième art. Quelques mois plus tard, elle affirmait auprès du magazine Elle que, “comme toujours”, ses propos étaient “sortis de leur contexte”. Si elle ne se sentait “ni persécutée ni victime de [son] succès”, Léa Seydoux ne comprenait en revanche “pas que ces quelques mots aient déclenché tant de violence”.  Quand Léa Seydoux tenait des propos lunaires sur l’Afrique  “Je n’ai pas proféré de paroles racistes, injurieuses, je n’ai parlé que de moi. Peut-être que les gens pensent le contraire, mais j’assume mon côté bourgeois. Je n’ai jamais essayé d’être quelqu’un d’autre. Je n’essaie pas de jouer la pauvresse”, assurait-elle. Et dans renchérir en 2019 auprès de Vanity Fair : “Je ne vais pas jouer les enfants sauvages, si j’étais née dans un milieu absolument défavorisé, là où rien n’est possible, je pourrais dire que je me suis entièrement auto-éduquée. Moi, il y a quand même eu transmission.” Avec le recul,la compagne d’André Meyer reconnaissait même “comprendre qu’on ait jugé ridicule [sa] petite phrase sur l’école de la vie”. “Elle était absolument maladroite, et j’entends parfaitement que, quand on vient de la rue, cette phrase soit choquante. Je voulais juste dire combien je me suis fabriquée davantage avec mes sentiments, avec ce que j’observais, qu’avec des maîtres”, expliquait-elle alors.  Malheureusement, c’est loin d’être les seuls propos hors-sol qu’a tenu Léa Seydoux. En 2013, c’est dans les colonnes de Paris Matchque la comédienne faisait une sortie lunaire, évoquant son lien à l’île de Gorée – où elle s’est rendue à plusieurs reprises dans son enfance, puisque sa mère travaillait au Sénégal. “Ce coin du monde fait partie de ce que je suis aujourd’hui. Même si j’ai grandi à Paris, Gorée est dans mon sang, tatouée dans ma chair”, débutait-elle. Et de poursuivre : “Aujourd’hui, ­j’habite près de Château-Rouge [dans le XVIIIe arrondissement de Paris]. Dans le bus, quand une Africaine s’assoit près de moi, le choraï, le parfum de séduction dont elles s’aspergent, me fait décoller et me donne envie de manger du poulet yassa.” Nous n’avons pas les mots… Une chose est certaine : ça batles “moments de grâce” vécus par NKM dans le métro parisien.  Les victimes d’Harvey Weinstein “en tirent avantage”, selon Léa Seydoux 2013, toujours, mais cette fois dans les colonnes de Grazia. Il n’était pas question de l’Afrique mais… des lesbiennes. En évoquant son rôle dans La vie d’Adèle, Léa Seydoux sous-entendait que les homosexuelles étaient moins belles que les hétérosexuelles. “Par moments, je me suis trouvée jolie, sexy mais il y a des plans où je me trouve nettement moins belle ! On dirait un peu une lesbienne”, lâchait-elle dans un éclat de rire. En s’entendant, Léa Seydoux s’était raccrochée aux branches : “Attention, je ne dis pas que les lesbiennes ne sont pas jolies, surtout que j’ai fait un film où j’incarne une lesbienne. Je crois justement que c’est parce que je venais de jouer une fille masculine dans La Vie d’Adèle que ça me plaisait vachement de jouer une fille très féminine [dans Grand Central de Rebecca Zlotowski, ndlr]. Je l’ai peut-être accentué inconsciemment, et c’était très plaisant d’être dans les bras d’un garçon [Tahar Rahim, ndlr], de jouer une histoire d’amour avec un mec…”. Là encore, nous préférons nous passer de commentaire.  Ces propos ayant dix ans, nous aurions voulu les mettre sur le compte de la jeunesse. Sauf que très récemment, en 2020, Léa Seydoux donnait son opinion sur le mouvement #MeToo dans Harper’s Bazaar. Tout a débuté lorsque son interlocuteur a évoqué sa tribune à l’encontre d’Harvey Weinstein. “Il y a beaucoup d’hypocrisie parce que les gens savaient !”, lançait la maman de Georges. Et d’estimer : “Et ils en tirent avantage maintenant, en disant : ‘Oui, j’ai été une victime’, et deviennent des héros. Allons ! À mes yeux, un héros pardonnerait.” Quant au mouvement en général, Léa Seydoux jugeait que “c’est bien d’être féministe mais nous devrions être ‘masculinistes’ aussi. Et vice versa. Les hommes devraient être féministes. Nous devrions nous soutenir mutuellement.” Des propos qui, une fois encore, n’ont laissé personne indifférent. A croire que Léa Seydoux tire satisfaction à provoquer et se retrouver au cœur des controverses. 

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