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Arts et People

L'anniversaire surprise vire au cauchemar pour un employé pris d'une crise de panique

Aux États-Unis, un employé d'une entreprise a obtenu 450 000 dollars en compensation d'une fête d'anniversaire non désirée. En effet, l'homme a été victime d'une crise de panique juste après la célébration, avant d'être licencié par la suite. Une surprise qui vire à la catastrophe. Aux États-Unis, une entreprise a annoncé ce lundi 18 avril qu'elle souhaitait faire appel d'une décision de justice qui a octroyé 450.000 dollars (417.000 euros) à l'un de ses employés. Ce dernier avait été licencié peu de temps après avoir été victime d'une crise de panique à cause d'une fête d'anniversaire organisée contre sa volonté. Kevin Berling, qui affirme souffrir d'anxiété, avait averti sa supérieure à Gravity Diagnostics qu'il ne voulait pas que ses collègues célèbrent cette journée. En effet, selon des documents judiciaires, il a expliqué qu'elle lui rappelait de mauvais souvenirs liés au divorce de ses parents. Mais le 7 août 2019, durant la pause du midi, certains collègues ont décidé de souhaiter "bon anniversaire" à Kevin Berling, en dépliant pour l'occasion une banderole dans la salle de repos de l'entreprise, située dans le Kentucky. L'homme s'est alors réfugié dans sa voiture, dans laquelle il assure avoir été pris d'une crise de panique. Un employé jamais sanctionné pour son comportement avant l'incident Le lendemain, au cours d'une réunion en petit comité,  Kevin Berling s'était "emporté, serrant les poings et les dents, le visage rouge et en tremblant", demandant à sa supérieure de "se taire", a expliqué John Maley, avocat de Gravity Diagnostics, dans un courriel à l'AFP. La cheffe et l'autre employé présent au moment des faits ont alors "craint pour leur sécurité", poussant l'entreprise à licencier Kevin Berling. Ce dernier n'avait jusqu'à présent jamais été sanctionné ou réprimandé pour son comportement. Kevin Berlin a alors contesté son renvoi et décidé d'attaquer Gravity Diagnostics en justice pour "discrimination en raison d'un handicap". Il a finalement obtenu à la fin du mois de mars 450.000 dollars de réparation, dont 150.000 pour la perte de revenus et 300.000 pour l'humiliation, la perte d'estime de soi et la souffrance engendrées. Suite à cette sanction, l'entreprise, qui réfute toute discrimination et assure ne pas avoir été informée des problèmes d'anxiété de l'employé, envisage de faire appel, selon John Maley. "Les employeurs, particulièrement en cette période de violence sur le lieu de travail, ont le droit et doivent prendre des mesures rapides, comme ici, pour protéger leurs employés", a-t-il déclaré. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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