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Arts et People

Jonathann Daval : cette maladie apparue à l'adolescence dont il souffre à nouveau en prison

Dans son livre Moi, maman de Jonathann, paru ce 17 novembre 2022 aux éditions Michalon, Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, raconte le quotidien de son fils derrière les barreaux. C'est l'un des faits divers les plus connus de France. Le 28 octobre 2017, Jonathann Daval, 33 ans, signale la disparition de sa femme Alexia, partie faire un footing à Gray-la-Ville aux petites heures du matin. Deux jours plus tard, le corps à demi-calciné de la jeune femme est découvert dans un bois proche du domicile conjugual. Dévasté, Jonathann pleure publiquement la mort de son épouse, mais les soupçons de la police se tournent rapidement vers lui. Le 30 janvier 2018, après trois mois de mensonge, le jeune haut-saônois avoue avoir tué sa femme suite à une dispute d'une rare violence. Condamné à 25 ans de réclusion criminelle le 21 novembre 2020, Jonathann Daval purge aujourd'hui sa peine à la maison centrale d'Ensisheim, dans le Bas-Rhin. Il y mène une existence sans vague, loin du tumulte provoqué par son crime en 2017. Dans son livre Moi, maman de Jonathann, paru ce 17 novembre 2022 aux éditions Michalon, sa mère, Martine Henry, donne des détails sur sa vie en détention. Elle évoque ses journées de travail, ses amitiés avec ses co-détenus, mais également les difficultés auxquelles il doit faire face. "En prison, j'ai vu que ça revenait" Selon sa mère, Jonathann ferait face à des problèmes de santé. Il souffrirait notamment de l'aggravation de sa scoliose apparue à l'adolescence. "En prison, j'ai vu que ça revenait ; Jonathann a une petite bosse", écrit la mère du détenu. Cette scoliose, Jonathann en souffre depuis l'âge de 14 ans, comme le rappelle Martine Henry dans son livre : "Il est allé au collège de Gray, le même qu'a fréquenté Alexia un peu plus tard. C'est là que les choses ont été plus compliquées pour lui, avec l'adolescence. Il avait le dos bossu, une grosse scoliose. Vers ses 14 ans, il a dû mettre un corset, il devait le porter jour et nuit. C'était très difficile pour lui. Forcément, à cet âge-là, il a été la cible de moqueries. Le pauvre, il a dû le garder deux ans. Je l'ai entendu plus d'une fois dire qu'il en avait marre de le mettre." Ce n'est pas la première fois que l'état de santé de Jonathann Daval fait parler. Début 2018, suite à son placement en détention provisoire, le meurtrier d'Alexia Daval avait inquiété le corps médical en perdant plusieurs dizaines de kilos. "En fait, il somatisait. C'est-à-dire qu'il n'a jamais eu aucune pathologie. Mais à un moment, il avait beau s'alimenter, la perte de poids était vertigineuse comme s'il souffrait d'un cancer", avait décrit son avocat, Randall Schwerdorffer, dans son livre Je voulais qu'elle se taise - La tragédie amoureuse d'Alexia et Jonathann Daval.

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